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De Bush à Trump : 5 titres qui s’attaquent au pouvoir américain

Alors que Green Day vient de dévoiler son 14e album, retour sur ces morceaux qui, comme “American Idiot”, se parent de fortes revendications politiques.

Du punk californien à l’indie rock en passant par le rap, tous les styles se sont emparés de la situation politique aux États-Unis. Des chants et des rythmes qui naissent bien souvent dans des climats de tension : la réélection de G. W. Bush le 2 novembre 2004, l’invasion de l’Irak en 2003, ou encore l’arrivée au pouvoir de Donald Trump en 2017.

Green Day American Idiot (2004)

Titre phare du groupe punk rock emmené par son chanteur et guitariste Billie Joe Armstrong, American Idiot est surtout lourd de revendications : l’album dont est tiré le morceau paraît deux mois avant la réélection de Georges W. Bush. Le groupe y traduit sa peur que le pays passe pour une “Amérique idiote”, en pointant notamment du doigt les médias tout puissant, en partie responsables de la situation politique de l’époque. Un morceau qui rappelle les primaires présidentielles du Parti républicain américain de 2024 et la victoire de l’ex président Donald Trump dans l’Iowa, le 15 janvier dernier. Une coïncidence qui a d’ailleurs donné l’idée au groupe de changer les paroles du morceau pour critiquer ouvertement la politique de Donald Trump, lors de l’émission New Year’s Rockin’ Eve sur ABC le soir du nouvel an 2024….

NOFX The War On Errorism (2003)

Petite exception à la règle : il ne s’agit pas d’un morceau. Mais impossible de résumer l’album War on Errorism à un seul et unique titre. Le groupe punk californien formé par Fat Mike, Eric Melvin, El Hefe et Erik Sandin est aussi et surtout à l’initiative de Rock Against Bush. Une compilation ayant pour objectif d’inciter à voter aux présidentielles de 2004 contre la réélection du candidat Bush. Inspiré du mouvement Rock Against Reagan lancé au début des années 1980, cette réunion d’artistes a aussi donné lieu à des concerts et une tournée en 2004.

Bright eyes When the President Talks to God (2005)

Au moment où l’administration Bush mène une guerre meurtrière au Moyen-Orient, Conor Oberst du groupe indie rock Bright Eyes imagine, dans When the President Talks to God, une conversation entre le président de l’époque et Dieu. Tout y passe : de la gestion des guerres à l’étranger à son attitude envers la communauté noire, accusant même G. W. Bush d’inciter à l’islamophobie depuis les attentats du 11 septembre.

YG et Nipsey Hussle Fuck Donald Trump (2016)

FDT, trois lettres transformées en hymne. En mars 2016, lors de la sortie du morceau Interprété par Nipsey Hussle et YG, alors qu’on ignorait l’issue des élections, Fuck Donald Trump devient un tube, jusqu’à être crié par plus de 20 000 personnes au festival californien Coachella la même année. Et comme tout hymne, le morceau du groupe de rappeurs a refait surface en novembre 2020, cette fois pour fêter la victoire de Joe Biden contre Trump, et a atteint le haut du classement iTunes aux États-Unis.

Joey Bada$$ Land of the Free (2017)

Dévoilé le jour de l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2017, Joey Bada$$ entend faire du premier extrait de son album ALL-AMERIKkKAN BADA$$ un symbole de contestation contre le nouveau président élu. Dans ce titre, le rappeur vise les prises de position du président, et pointe du doigt le traitement des minorités par le gouvernement. “Obama n’était pas suffisant, j’ai besoin de plus d’explications/ Et Donald Trump n’est pas équipé pour prendre le contrôle de ce pays/ Regardons les choses en face parce que nous savons quel est le vrai motif”, clame le musicien, qui en profite aussi pour dénoncer les fusillades policières.

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