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Pourquoi des députés de toute la France ont passé deux jours à Issoire ?

La météo n’avait rien d’accueillant. Mais qu’à cela ne tienne. Mercredi 25 janvier, dès 8 h 30, une délégation d’élus et de membres de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale a continué son passage dans le Puy-de-Dôme.

Une visite, organisée par Delphine Lingemann, députée de la 4e circonscription du Puy-de-Dôme et membre de la Commission, qui avait commencé la veille, par un passage au 92e Régiment d’infanterie de Clermont-Ferrand. Une conférence-débat avec pour thème "La défense au cœur du Puy-de-Dôme" avait pris la suite mercredi soir au 28e Régiment de transmissions d’Issoire. "C’est la première fois que cette réunion se tenait dans une enceinte militaire, résume Delphine Lingemann. C’était un moment très enrichissant avec trois tables rondes autour de la jeunesse, de la réserve militaire et des industries de défense."

700 transmetteurs au sein du régiment d’Issoire

Les parlementaires ont été très attentifs à la découverte du savoir-faire des militaires du 28e Régiment de transmissions.

Hier, le quartier de Bange a donc reçu la visite de la délégation menée par Thomas Gassilloud, député du Rhône et président de la Commission. "J’appelle ça un embarquement national, commente-t-il. C’est le cinquième déplacement que nous organisons." Au sein du régiment issoirien, les élus de la Nation ont pu en savoir plus sur les activités des 700 transmetteurs.

"Notre métier est de déployer tous les services de télécommunication pour les armées et les forces terrestres"

Découverte des techniques, échange avec les hommes, présentation des matériels utilisés sur des théâtres opérationnels, la délégation a pu apercevoir, lors d’une visite de près de trois heures, le régiment sous toutes ses formes. "C’est très valorisant pour nous de recevoir la Commission. C’est aussi le moment de faire remonter des problématiques que l’on a sur le terrain, que ce soit en équipement ou en compétence", commente le colonel.

Un avis partagé par les parlementaires, comme Philippe Sorez, député de l’Hérault. "Ici, c’est du concret. Il n’y a rien qui remplace le terrain. Et ces rencontres permettent de comprendre plus rapidement les différentes problématiques."La journée s'est terminée par deux visites d'entreprises.Après la séquence militaire, la délégation s’est rendue quelques kilomètres plus loin, pour découvrir les entreprises Constellium mais également Rexiaa/Issoire Aviation qui œuvrent pour les secteurs de l’aéronautique, des transports ou encore de la défense. "Ce genre de rencontre permet de valoriser nos industries et les bonnes initiatives locales. Mais aussi de créer des passerelles", souligne Delphine Lingemann.

"C’est un peu notre SAV, notre Service après vote"

Le président de la Commission, lui, synthétise ces deux journées de rencontres et d’échanges dans le Puy-de-Dôme avec une formule illustrée. "C’est un peu notre SAV, notre Service après vote. Car nous avons voté l’an dernier une loi de programmation ambitieuse. Là, nous pouvoir constater sur le terrain la déclinaison de cette loi. Et puis, cela nous permet de témoigner de la reconnaissance de la Nation envers ceux qui s’engagent."

Le 28e Régiment de transmissions a "un vrai lien avec la ville d’Issoire"

La visite, en plus de mettre à l’honneur les militaires issoiriens, a donc permis de faire briller différents acteurs qui œuvrent, de près ou de loin, dans le domaine de la Défense. "Il faut que tout le monde se sente concerné. La Défense, ce n’est pas qu’une affaire de militaires", termine le député Thomas Gassilloud.

Jean-Baptiste Botella

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