La municipalité honore sa centenaire
Gannay-sur-Loire. La municipalité honore sa centenaire Germaine Ragon. Née le 8 janvier 1924 à Paray-le-Frésil, GermaineRagon vient de passer le cap de ses 100 ans.
A cette occasion, Stéphanie Bel, le maire, accompagnée de Jocelyne Girardet, première adjointe, s’est rendu à son domicile pour la féliciter et lui offrir un camélia qui, n’en doutons pas, saura être généreux dans sa floraison, car Germaine aime les fleurs.
Partageons un peu de sa vie qu’elle a bien voulu nous conter.
En 1930, ses parents s’installent à Beaulon, au domaine de la Pommeraie. Germaine aura la joie d’accueillir deux petits frères, Gilbert et Gaston.
En 1937, la famille rejoint Lucenay-les-Aix, au domaine des Braies, dans la Nièvre. C’est déjà l’heure pour elle de s’activer à aider ses parents aux travaux de la ferme.
En 1951, c’est l’amour : Germaine épouse Baptiste. Tous deux vont exploiter en tant que fermiers le domaine des Dus, à Chézy. En 1952, arrive un heureux évènement pour eux avec la naissance de Daniel, qui sera l’enfant unique du couple.
C’est en 1969 que la famille Ragon arrive à Gannay-sur-Loire, à la ferme des Gailloux. Daniel fera le choix de l’agriculture et de l’élevage et il restera ainsi travailler avec ses parents. En 1979, survient hélas le décès du chef de famille.
Germaine assume alors la responsabilité de la ferme jusqu’à sa retraite, en 1984. C’est au tour de Daniel de prendre le bail à son compte. Germaine restera avec lui. En 2008, l’heure de la retraite sonne aussi pour Daniel. Gannay est définitivement adopté, et c’est au 40, route de Moulins, que Germaine profitera du confort de leur maison, à proximité de l’écluse des Vanneaux, agréable secteur de la commune.
Germaine a accompli une longue vie de labeur, de peine lors de son veuvage, mais Daniel est un fils qui l’a toujours choyée et qui reste entièrement dévoué à sa maman.
Pour conclure, précisons que cette dame est toujours restée coquette et que tous ont plaisir à la rencontrer. Épatante pour sa mémoire intacte, pour la clarté de ses conversations, elle se passionne et trouve plaisir dans la lecture. Sans doute un bon remède pour conserver cette aisance.
Mais à bien vous regarder, Germaine, avez-vous vraiment 100 ans ?