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À Issoire, dès 6 heures du matin, les agents municipaux effacent les dernières traces de la Sainte-Paule

À Issoire, dès 6 heures du matin, les agents municipaux effacent les dernières traces de la Sainte-Paule

Après la foire de la Sainte-Paule, à Issoire (Puy-de-Dôme), la ville avait besoin d’un bon toilettage. Pour effectuer ce travail indispensable et souvent discret, 25 agents des services municipaux étaient sur le pont, dimanche 28 janvier, dès 6 heures.

De mémoire d’Issoirien, cela faisait longtemps que la foire de la Sainte-Paule n’avait connu pareille affluence. Ce record de fréquentation, plus de 10.000 visiteurs et 339 exposants, a forcément laissé des traces. Les détritus abandonnés dans les poubelles ou sur la chaussée devaient être collectés comme après chaque manifestation. Ce travail était assuré dimanche, de 6 heures à 10 heures, par les agents municipaux. Et, pour un événement de l’envergure de la foire annuelle, il fallait un dispositif à la hauteur.

Des agents de tous les servicesLe nettoyage des rues s'effectue à l'aide d'une balayeuse.

"Nous avons 25 agents mobilisés pour nettoyer les boulevards, les places, ramasser les barrières, démonter le barnum, enlever les blocs de béton, etc. Ils sont répartis en plusieurs équipes selon leurs compétences", détaille Olivier Gire, responsable du service sport et cérémonie à la municipalité. C’est une particularité de la Sainte-Paule, les agents ne viennent pas uniquement du service propreté.

"On propose à tout le monde en fonction des besoins. C’est bien, on se retrouve avec plein de services différents."

Souvent, celles et ceux qui ont répondu présents le dimanche matin étaient également volontaires pour contrôler les laissez-passer des exposants le samedi à partir de 2 heures. Ces heures étant bien sûr rémunérées.

Une organisation bien huiléeUne équipe démonte le barnum où étaient rassemblés les bovins, place de la Montagne.

Alors que, place de la Montagne, six agents s’attellent au démontage du barnum qui abritait les bovins, d’autres retirent les sacs de détritus des poubelles publiques sur l’avenue Kennedy. Au même instant, ils croisent leurs collègues du service de la propreté qui remontent la rue.

Le ballet est bien orchestré. Le conducteur de la balayeuse manœuvre avec dextérité le long des trottoirs. La machine aspire, brosse et nettoie tout en même temps. Trois autres agents le précèdent. Munis de souffleurs thermiques, ils poussent les papiers et autres déchets laissés la veille sur la chaussée dont la balayeuse ne fait qu’une bouchée.

"Il y a du boulot, mais, heureusement, ce sont surtout des encombrants, beaucoup de cartons. Il n’y a donc pas de saleté. La plupart des exposants rassemblent leurs déchets lorsqu’ils repartent. Ça nous facilite la tâche. Ils pensent à nous qui allons ramasser derrière. Il y a un bon esprit sur la foire de la Sainte-Paule", témoigne Lionel Pueyo, responsable du centre technique réunissant les services de propreté, voirie, bâtiment et mécanique.

Camions-bennesLes blocs de béton sont retirés et stockés près des ateliers municipaux.

Un travail important, parfois pénible, mais nécessaire afin que la cité Saint-Austremoine retrouve son aspect habituel. Les équipes municipales peuvent compter sur le bon sens des exposants, mais aussi des visiteurs.

"Les gens respectent notre travail. Même au niveau des buvettes, tout a été ramassé. Au final, il y a un volume de déchets important, mais pas énormément de tonnage."

Pour améliorer leur efficacité, le Sictom Issoire-Brioude met plusieurs camions-bennes à disposition des services municipaux pour trier et transporter les détritus.

L’horloge affiche bientôt 10 heures. Les Issoiriens vont chercher leur pain, acheter le journal. Sans forcément le remarquer, ils vont et viennent, déambulant sur les trottoirs, comme si la Sainte-Paule et ses milliers de visiteurs étaient déjà de lointains souvenirs…

David Allignon

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