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Le dojo baptisé du nom de son fondateur

Le dojo baptisé du nom de son fondateur

Dompierre-sur-Besbre. Le dojo baptisé Gérard Léger. Le complexe sportif du Chambon était plein pour l’inauguration de la plaque « Gérard Léger », disparu en 2021, dont la salle d’arts martiaux porte désormais le nom (*).

Cette plaque célèbre l’homme à l’origine de la création d’une école d’arts martiaux à Dompierre, en 1974, et qui fut le professeur de plusieurs générations de judokas dompierrois puisqu’il enseigna de 1974 à 2001.

Gérard Léger commença sa carrière de judoka à Moulins, sous la conduite d’Henri Margotat. Ayant obtenu sa ceinture noire premier dan en 1970, il passa ensuite le brevet d’état deuxième degré et chercha aussitôt à créer un club.

À Dompierre, le succès est immédiat : soixante-dix élèves se présentent à ces cours trois fois par semaine. Il faut dire qu’en plus d’être un excellent pédagogue, la passion qui l’anime est contagieuse.

Avec le déménagement du club dans les préfabriqués de Tivoli, Gérard Léger disposa d’un plus grand espace et décida de promouvoir de nouvelles activités comme le taïso, sorte de gymnastique douce venue du Japon, tout en prodiguant également des conseils de musculation grâce à des machines de sa conception installés dans l’un des préfabriqués.

Pendant toute sa carrière d’entraîneur, Gérard Léger s’est sans cesse perfectionné, obtenant son sixième dan et suivant assidûment de nombreux stages de formation de l’ordre des professeurs de judo.

L’école d’arts martiaux dompierroise doit énormément, si ce n’est tout, à Gérard Léger. Il y a formé pas moins de vingt-cinq ceintures noires, entraîné de nombreux champions d’Allier et d’Auvergne, mais aussi ouvert la voie à plusieurs professeurs comme Cécile Chatelier, Sylvain Gily, Laurent Marion, Martial Aurembault ou encore Mathieu Corneloup qui lui a succédé en 2001.

La plaque a été réalisée par l’artiste dompierroise en verrerie, Pauline Kuntz. 

(*) En présence de sa compagne Danielle Déchet, la présidente de l’école d’arts martiaux dompierroise Marie-Noëlle Ray, le premier président de l’EAMD Alain Laget, le président du comité d’Allier de judo Claude Gourlier, l’adjointe aux sports Aline Bonneau, mais aussi de nombreux amis ou anciens élèves de Gérard Léger.

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