« Il faut recommencer à investir »

Crandelles. « Il faut recommencer à investir ». L’année 2024 met-elle un terme à la période des vaches maigres pour les investissements communaux ? C’est en tout cas le message délivré par le maire, Jean-Louis Vidal à l’occasion de la traditionnelle cérémonie des vœux. « On a intérêt à rattraper le temps perdu. Pendant 10 ans pour des raisons financières, nous n’avons pas fait d’emprunts mais aujourd’hui, la commune est désendettée à hauteur de 50 %, il faut recommencer à investir même si on sait que ce ne sera pas facile », déclarait-il en substance.

Conforter l’attractivité

Signe des temps, c’est par ce biais que la commune va acquérir prochainement la Grange Rigaudière dans le but de créer des logements par l’intermédiaire de Cantal Habitat (lire notre édition du 15 novembre) . « C’est un site stratégique permettant d’attirer de nouveaux habitants, donc de pérenniser l’école. »

Cette année verra également l’aboutissement du chantier de rénovation des vestiaires du Bellieu, des travaux au presbytère et l’enfouissement des réseaux dans les villages du Masmarty et de Leyritz. Mais les élus se projettent aussi vers 2025, avec la finalisation de l’opération Cœur de village concernant la rue du Puech et surtout la rue des Rosiers. Les esquisses de l’aménagement seront soumises aux élus dès la semaine prochaine, ouvrant ainsi la porte aux demandes de financements. « Un projet apte à conforter l’attractivité, qui peut aussi compter sur son école, pilote en matière d’apprentissage de l’anglais et où les enfants mangent bien à la cantine », s’enthousiasmait le maire qui mettait également en avant la vie associative et les principaux événements jalonnant la vie du village.

Animations à venir

Cette année, le tour cycliste de la Caba fera étape deux jours à Crandelles, les Rencontres et partage au village deviendront hebdomadaires sur le site des Genevrières où le bar-restaurant sera à nouveau libre à la location à compter du 1 er  mars.

Devant une belle assistance, le maire clôturait son propos par un hommage à Dalida Goncalves et Éric Charmes, disparus cette année avant de laisser Bruno Faure développer en particulier un de ses thèmes favoris : la démographie et ses conséquences.