Quels sont les grands chantiers de 2024 pour l'aéroport de Brive ?

Entre la zone d'activité dont il va lancer le chantier, l'extension de son parking d'aviation et son projet de centrale photovoltaïque, l'année 2024 s'annonce chargée pour l'aéroport de Brive (Corrèze).

En plus de dévoiler la nouvelle destination que l'aéroport de Brive proposera à son catalogue, à partir du mois de juin, Julien Bounie, le président du syndicat mixte qui gère l'équipement, a également profité de ses vœux, jeudi 25 janvier, pour faire le point sur les chantiers importants de 2024. Et ils ne vont pas manquer...

Les travaux de la zone d'activité sur le point de débuter

Le premier, de 2 millions d’euros, va débuter mi-février avec le lancement des travaux de la zone d’activité de l’aéroport. "Le timing est serré, mais on est dans les clous pour un début d’activité début 2025", a précisé le président du syndicat.

La nouvelle zone accueillera trois entreprises de maintenance, démantèlement d’avions, achat et revente de pièces. "Je ne peux pas encore donner de noms, mais on est vraiment en bonne voie", a encore indiqué Julien Bounie.

L'extension du parking d'aviation

Toujours pour développer l’économie de l’aéroport et assurer sa "pérennité", le syndicat va investir 3 millions d’euros dans l’extension de son parking d’aviation, un peu "limite" en l’état.

Une fois terminé, il pourra accueillir six ATR72 (d’une longueur et d’une envergure de 27 m) ou trois A321 (d’une longueur de 45 m et d’une envergure de 34 m) en même temps.

En plus de se mettre à l’abri de problèmes de stationnement sur les vols commerciaux, l’aéroport va ainsi pouvoir alimenter les activités de maintenance et de démantèlement à venir. "Parce que, qui dit maintenance, dit avions stationnés et donc des recettes pour nous."

La finalisation du projet de centrale photovoltaïque

En parallèle, le syndicat va aussi avancer sur son "défi du développement durable", en finalisant son projet de centrale au sol photovoltaïque, dont la mise en service est prévue pour 2026.

D’une superficie de 59 ha, elle produira l’équivalent de la consommation d’électricité de 33.000 habitants.

"Avec cette centrale, la régie trouvera son autonomie financière sur toutes les lignes hors Paris (gérée dans le cadre d’une obligation de service public, NDLR)", a insisté Julien Bounie.

"Grâce à cette nouvelle production (d'électricité, NDLR), on va s'assurer des moyens financiers pour continuer à développer notre aéroport et notre territoire", a apprécié Frédéric Soulier, le maire de Brive.

Michaël Nicolas