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Grève du 1er février dans les écoles : que réclament les enseignants ?

Grève du 1er février dans les écoles : que réclament les enseignants ?

Plusieurs syndicats enseignants appellent à la grève ce jeudi 1er février. Si les salaires et les conditions de travail sont au centre des revendications, l'arrivée de la ministre Amélie Oudéa-Castéra à l'Éducation nationale cristallise également les tensions.

Une vingtaine de jours après la nomination d'Amélie Oudéa-Castera au ministère de l'Éducation, les syndicats enseignants appellent à la grève ce jeudi 1er février. 

Les enseignants contre la ligne du gouvernement

Le syndicat national des personnels de l’Éducation nationale, SNPDEN-Unsa, dénonce d'abord la réforme Attal, et sa "mise en place à marche forcée du choc des savoirs". Le projet est jugé "conservateur et rétrograde" et contraire à "l’ambition de démocratisation de l’école". Sur la forme : "rien n’est pensé en lien avec la réalité des établissements et les moyens ne sont pas à la hauteur". 

L'arrivée de la nouvelle ministre de l'Éducation est aussi au centre des tensions du secteur. Les propos polémiques stimulent la colère des enseignants, qui souhaitent défendre l'école publique. "Nous refusons l’école du tri et de la stigmatisation des élèves qui rencontrent des difficultés d’apprentissage".

Enfin, le discours du président Emmanuel Macron n'a pas convaincu le 16 janvier dernier. Le syndicat considère "qu'il pose problème, dans la caricature, la nostalgie, et la priorité donnée à des sujets symboliques comme le port de l'uniforme, ou l'apprentissage de la Marseillaise".

Opposés à une école "d'antan"

Du côté du syndicat général de l’Éducation nationale, le Sgen-CFDT, ce sont les "conditions de travail et les moyens" qui sont jugés insuffisants pour inclure chaque enfant à l'école et dans de bonnes conditions. Pour le syndicat, le projet gouvernemental, c'est "l'école d'avant-hier. Nous refusons l’école du tri et de la stigmatisation des élèves qui rencontrent des difficultés d’apprentissage, les groupes de niveau qui mettent le chaos au collège, le dénigrement de l’école et de ses personnels.

 

— Presse Sgen-CFDT (@AtpSgen) January 24, 2024

 

Enfin, l'Union syndicale Solidaires épingle d'abord la ministre Amélie Oudéa-Castera. Le syndicat réclame des mesures fortes pour les personnels, "notamment les AESH, qui gagnent 800 à 900 euros par mois". Autrement, ils appelleraient à sa démission.  

D'autres syndicats, comme Sud éducation, ou le Snes-FSU ont aussi communiqué sur leur mécontentement. 

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