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À seulement 19 ans, ce pilote de Noirétable a bouclé le Paris-Dakar en 1991

À seulement 19 ans, ce pilote de Noirétable a bouclé le Paris-Dakar en 1991

La Gazette continue son voyage dans le temps grâce à ses archives. Cette fois-ci, un bond de 33 ans en arrière est proposé. Dans l’édition du samedi 26 janvier 1991, c’est un Nétrablais qui était à l’honneur.

En 1991, Christophe Morange n’avait que 19 ans. Ce jeune de Noirétable a alors vécu une expérience unique. Celle de participer à la 13e édition du Paris-Dakar. Une course bien loin des motorisations actuelles qui viennent de parcourir le désert de l’Arabie saoudite.

Sa participation, Christophe Morange la devait à l’enseigne Feu Vert, qui offrait à de nouveaux titulaires du permis de conduire, une place sur l’épreuve, via le "Passeport jeunes conducteurs". La Gazette était alors allée le rencontrer à son arrivée pour recueillir ses impressions, lui, le plus jeune chauffeur de la compétition, qui aura réussi à rallier l’arrivée "après une splendide et inespérée 97e place sur 135 participants au classement général".

Dépanné par le fils de Jean-Paul Belmondo

"Forcément, au début, il y avait de l’appréhension, de la crainte, racontait-il. La peur de tout casser de suite, de décevoir mon équipe, mes parents, mes sponsors. Et puis, maintenant que tout est fini, je me sens différent." Christophe Morange l’avoue, il a vu des choses qu’il n’aurait jamais pu voir depuis Noirétable. "C’était extra, presque irréel, les paysages", malgré l’ambiance qu’il décrivait comme "froide au départ de l’aventure".

On nous prenait pour des sans-grade, des débutants. Et puis peu à peu l’atmosphère s’est détendue. On nous a respectés. J’espère que l’on a tout de même prouvé quelque chose.

Les félicitations d’Ari Vatanen

Au rang des anecdotes, elles sont nombreuses, en ces quelques jours de course. Parce que le Dakar, c’est aussi l’occasion de croiser des personnalités, ou d’échanger de la façon la plus simple possible dans un environnement hostile, où l’humain doit se serrer les coudes. "Je me rappelle dans l’étape Gao/Tombouctou, on a mangé le saucisson avec trois autres équipages, dont le 4x4 de Casino Saint-Étienne. Ça c’est formidable. Et puis dans l’étape Tumu/Dirkou, Paul Belmondo nous a dépannés (*)."

À l’arrivée, le pilote de Noirétable a même reçu les félicitations de la star de l’époque : Ari Vatanen. "Je ne l’ai jamais vu pendant la course, bien sûr. Mais il m’a félicité à Dakar en me disant : “À l’année prochaine”. Ça ne s’oublie pas ces moments."

Alexandre Chazeau

(*) Le fils de Jean-Paul Belmondo, était coureur automobile à l’époque. 

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