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Filière par filière : où vont chacun de vos déchets collectés par Thiers Dore et Montagne ?

Filière par filière : où vont chacun de vos déchets collectés par Thiers Dore et Montagne ?

Découvrez la cartographie des filières déchets sur l'intercommunalité Thiers Dore et Montagne, sans oublier le point sur les bonnes et mauvaises habitudes des habitants de TDM dans le Puy-de-Dôme en matière de tri. Avec Laurence Deniau, ambassadrice de tri à TDM.

Êtes-vous vraiment vertueux en matière de tri ? Et qu’est-ce-que la caractérisation des déchets ? Les réponses en détail avec Laurence Deniau, ambassadrice de tri à Thiers Dore et Montagne (TDM), chargée de la collecte des déchets dans le territoire de l’intercommunalité.

Un ambassadeur de tri, c’est quoi ?

Je suis chargé de sensibiliser et d’informer la population en ce qui concerne les bons gestes de tri de déchets et d’ordures ménagères, afin d’améliorer et d’augmenter la collecte des déchets triés. Cela passe par le terrain, le porte-à-porte, l’animation de stands, la distribution de flyers, etc. Nous faisons également des campagnes de caractérisation de déchets. Je travaille notamment avec une équipe composée de jeunes en service civique. (*)

La caractérisation, qu’est-ce que c’est ?

Nous vérifions les contenus des bacs jaunes et des poubelles résiduelles dans certains secteurs pour comprendre quelles sont les erreurs de tri. Nous faisons ensuite du porte-à-porte à proximité pour faire de la pédagogie. À Thiers, mais aussi dans certaines communes de TDM qui utilisent des bacs de regroupement.

Quelles erreurs constatez-vous sur le terrain ?

On voit souvent de l’essuie tout alors que ce papier doit être jeté dans les ordures ménagères. Il est souvent imbibé d’autres substances et ne peut pas être trié. Concernant les ordures ménagères, on retrouve beaucoup d’emballages alimentaires, alors que beaucoup devraient être mis dans le tri sélectif. Dans ces ordures ménagères, on retrouve aussi des biodéchets alors que ce ne devrait plus être le cas depuis le 1er janvier 2024. Ils doivent maintenant être triés.

Les habitants du territoire sont-ils vertueux en matière de tri ?

Il y a de tout. Des gens très vertueux et très concernés qui peuvent parfois faire encore des erreurs parce qu’ils ne sont pas assez informés. Et il y en a d’autres qui nous disent : “on paye déjà des impôts, ce n’est pas à nous de trier”.Laurence Deniau (à droite) et les services civiques Théo, Lisa et Emirhan font notamment du porte à porte pour mieux expliquer le tri des déchets.

Vous leur répondez quoi ?

Je leur explique qu’au-delà de la question environnementale, ne pas trier ses déchets a un coût important pour la collectivité et que ce sont les impôts qui financent.

Faites-vous remonter les informations collectées sur place ?

Bien sûr. Des personnes nous ont expliqué qu’en triant plus, le bac jaune se remplissait plus vite et pouvait déborder. Nous l’avons fait remonter à nos services en expliquant également aux gens l’importance de compacter pour gagner de la place.

Les déchets mal triés ont un coût…

Il faut savoir que plus les erreurs sont nombreuses, plus le coût de traitement est élevé. Il s’élève à 120 € HT la tonne pour les ordures ménagères et encombrants et 320 € HT la tonne pour le traitement des refus de tri. C’est-à-dire tout ce qui n’aurait pas dû se trouver dans les bacs jaunes notamment.

Un dernier exemple ?

Les contenants en plastique dans lesquels se trouvaient des produits chimiques doivent être apportés en déchèterie pour être traités à travers des filières adaptées. On ne les jette pas dans les bacs jaunes. Beaucoup ne le savent pas.

Yann Terrat

(*) Un poste est encore à pourvoir pour une durée de cinq mois. Contact par e-mail : prevention.dechets@cctdm.fr.

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