Ligue 1 : comment le Clermont Foot a facilité la tâche à Lille en première mi-temps

Pascal Gastien l’a reconnu avec une certaine aigreur : « Il va falloir qu’on mette beucoup plus d’engagement de détermination dans ce que l’on fait et puis il y a aussi la qualité de notre jeu qui n’a pas été bonne aujourd’hui (ce dimanche, ndlr). On a eu beaucoup de mal à jouer vers l’avant, dû au pressing de l’adversaire mais aussi à nos premières touches de balle qui étaient vers l’arrière et qui le favorisaient. On est rentré totalement dans leur jeu en première mi-temps », a résumé ce que l’entraîneur clermontois a vu depuis son banc.

Depuis le banc, Maxime Gonalons et Florent Ogier ont, eux aussi, vu des choses en première mi-temps. Ils l'ont ensuite quitté pour retrouver le terrain en seconde mi-temps. Ogier, bien plus tôt en raison de la sortie à la pause de Maximiliano Caufriez, pour une douleur à la cuisse, à la suite d'un duel terminé au sol avec Jonathan David, sans, à ce stade, que le staff clermontois en sache plus sur la gravité de la blessure.

« La première mi-temps a été assez catastrophique dans pas mal de domaines », a pour sa part résumé Maxime Gonalons, entré à la 63e minute de jeu.

Des brèches

Avec une cause, tactique, bien identifiable pour le milieu de terrain : « On a voulu, je pense, aller les chercher et ils nous attendaient, du moins, eux, s’attendaient à ce qu’on fasse ça et avec leur qualité technique, leur mouvement, ils nous ont mis en difficulté, j’ai eu l’impression très facilement, et quand il y a de la qualité en face, on la paye cash. »

Le propos du défenseur central est raccord : « C’était un problème, vraiment, des 11 collectivement ou tactiquement : on aurait peut-être dû jouer différemment, peut-être jouer un peu plus bas, attendre un peu. Mais peut-être auraient-ils trouvé la solution... Mais le fait est que tactiquement, être allé les chercher, ça a laissé des brèches et après, c’est une équipe, on l’a vu, avec des individualités exceptionnelles. »

Reste que pour Max Gonalons, le verdict est sans appel : « Il y a eu un peu de mieux en deuxième période mais il va falloir faire beaucoup, beaucoup mieux si on veut espérer se sauver en Ligue 1, cette saison. »

A Villeneuve d’Ascq,  Jean-Philippe Béal