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Fermetures et ouvertures de classes, contractuels en plus, mobilisation : ce qu'il faut savoir sur la carte scolaire en Creuse

Fermetures et ouvertures de classes, contractuels en plus, mobilisation : ce qu'il faut savoir sur la carte scolaire en Creuse

La carte scolaire proposée le 23 janvier ne changera pas. C’est ce qu’a confirmé, ce lundi 6 février, le directeur académique, Dominique Terrien.

La carte scolaire ne changera pas. Dominique Terrien, directeur académique de la Creuse, a confirmé ce lundi 5 février, les fermetures et ouvertures proposées le 23 janvier dernier. Ce lundi, lors du comité social d’administration spécial départemental (CSA SD) de repli, la version définitive de la carte scolaire a été présentée. Onze classes vont donc fermer à la rentrée de septembre : à Jean-Macé à Guéret, Maison-Feyne, Villard, maternelle Villeneuve d’Aubusson, Crocq, Fursac, Jules-Ferry de La Souterraine, Saint-Sulpice-le-Guérétois, Paul-Langevin à Guéret, Grand-Bourg, Ahun. Tandis que quatre ouvriront, à Flayat, Saint-Sébastien, Assolant à Guéret, Fresselines.

 

Carte scolaire : la fermeture de onze classes et l'ouverture de quatre autres confirmées en Creuse

Seule nouvelle annonce, à Guéret, le transfert de l’UEEA (unité d’enseignement en élémentaire autisme), actuellement à l’école Cerclier-Guéry, vers l’école Jean-Macé. À noter, les deux moyens provisoires alloués pour cette année scolaire, à l’école Jacques-Prévert de Guéret et à Mainsat, ne seront pas renouvelés.

Dans un communiqué, l’inspection académique de la Creuse précise : « Le département est concerné par la poursuite de la baisse démographique importante que l’on constate aux niveaux académique et national. Après avoir perdu 186 élèves à la rentrée 2023 (au lieu des 150 envisagés), il est prévu une baisse de 99 élèves à la rentrée 2024, correspondant à une diminution de 1,4 %. Le retrait de six moyens d’enseignement au département pour la rentrée prochaine a été confirmé ». Et ajoute :

« L’application de ces mesures aura pour effet une très légère augmentation du taux d’encadrement puisqu’il passera de 17,26 à 17,32 élèves par classe, sachant que ce taux était à 17,5 à la rentrée 2022 »

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Trois enseignants contractuels en plus

Contacté, Dominique Terrien tient ainsi à préciser : « J’ai fait cette carte scolaire au plus juste, avec quasiment pas de marge de manœuvre. J’avais des ouvertures à faire, j’ai donc fait en fonction. Pour les communes concernées par une fermeture, il y avait déjà eu des alertes l’an passé. On regarde la réalité des effectifs, et ils sont toujours en deçà des prévisions. J’ai essayé de proposer une répartition équitable des moyens ». Concernant le manque de remplaçants, indéniable, Dominique Terrien le concède : « Décembre et janvier ont été en tension. La rectrice nous a autorisés à recruter trois enseignants contractuels pour alimenter la brigade ».

CDEN ce mardi

La carte scolaire sera à nouveau proposée ce mardi 6 février en Conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN) aux élus et représentants des parents d’élèves. Si le quorum n’est pas atteint, un nouveau CDEN aura lieu la semaine prochaine et entérinera les fermetures et ouvertures de classe prévues en septembre. Enfin, comme chaque année en juin, une nouvelle instance se réunira pour envisager, s’il le faut, des modifications en fonction des effectifs prévus, qui seront affinés après les inscriptions scolaires. 

À Grand-Bourg aussi la mobilisation continue. « On continue, on ne lâche rien », lance Katy Bourlaud, adjointe en charge des affaires scolaires. « On va écrire au Dasen, à la préfète. On vient de demander un rendez-vous à la rectrice. Nos enfants méritent d’avoir une éducation de qualité. » Dans la commune, on fait aussi les comptes : « On a déjà quatre inscriptions potentielles pour la rentrée. Et en une année, on est passé de six à treize naissances ».

Sophie Emery

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