Malheur au vaincu dans le derby corrézien

Donzenac, 11 e , accueille Saint-Pantaléon, 10 e , ce soir, à 19 heures. Défaite interdite pour les deux clubs, qui jouent gros.

Donzenac se prépare à jouer son match le plus important de la saison contre l’AS Saint-Pantaléon à l’occasion de la 14 e journée. La semaine dernière, après la claque reçue contre Isle, les « vert et blanc » avaient déjà leur regard tourné vers cette rencontre.

Donzenac joue sa saison

Le coach Laurent Deyzac assurait que celui qui remporterait le match se relancerait totalement dans la course au maintien. Forcément cette semaine, les séances d’entraînement ont été assez intenses.

« On joue notre saison, assure le technicien corrézien. Les gars sont impliqués, car on doit réagir par rapport à notre déroute de la semaine dernière. C’est un match qui peut coûter 8 points. On n’est pas favori mais on va voir si on a un peu d’amour-propre. » De plus, le match aller avait été un véritable cauchemar pour les Gamadous. La défaite 4-2 sur la pelouse de Saint-Pan est encore dans toutes les têtes. « C’était un non-match, regrette Laurent Deyzac. Nous sommes vraiment capables de tout, mais avantage pour l’ASSP. »

Le coach de Saint-Pantaléon ne minimise pas non plus l’importance du rendez-vous à Jean-Burin. « Oui, il y a une certaine pression. On était dans la même situation à l’aller (4-2) et on avait su la gérer. »

Ce match est donc capital pour les deux équipes et « c’est ce que je déplore parce que ça arrive très tôt dans la saison, continue Brun. Les quatre relégations en fin de saison obligent à travailler dans l’urgence alors qu’on souhaite mettre en place un projet et des idées qui demandent du temps. »

Saint-Pantaléon doit gérer l’émotion

Ce soir, Saint-Pan doit avancer et ne pourra pas compter « sur l’effet de surprise qu’on avait eu en s’imposant chez nous. Sur ce nouveau derby, il faudra aussi gérer nos émotions dans ce contexte : le terrain est petit, la main courante assez proche, il y aura du monde et le classement des deux équipes qui rajoutera de la tension. »

Pour gérer la situation, l’entraîneur des Oranges pourra s’appuyer sur ceux qu’il appelle « (ses) catalyseurs. Antoine Ferrandis porte le brassard en l’absence de Bendo (Rebollo), il a ce rôle de papa dans le vestiaire et sur le terrain. David De Sousa amène cette sérénité avec toute son expérience ».

Les groupes

Donzenac. Adjamaka, Bissainthe, Borie Bourdon, Chacki, Debriel L, Debriel Y, Fonsceca, Galignier, Pons, Sauvage, Teixeira, Touré, Vedrenne.

Saint-Pantaléon. Q. Brun, Pereira, De Sousa, Bournazel, Jougougnoux, Ferrandis, Kavak, Paraud, Teixeira, Mordacci-Gonzalez, Denoix, Aichi, Weis (?), Cossaune ou Lacroix.