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Mieux comprendre le handicap

Dans le cadre de leur projet initiative et communication, trois étudiants en BTSA du lycée Edgar Pisani, à Naves - Candice Baffert, Elie Dulac et Antonin Rouanne - ont organisé une conférence sur le handicap, moteur ou sensoriel, qui a réuni 230 élèves dans l’amphithéâtre.

Plusieurs grands témoins ont été invités pour partager leur vécu et répondre aux questions avec, comme fer de lance, le handisport.

Charles Debieuvre. Amputé suite à une maladie, Charles Debieuvre a découvert, à travers le sport, un « champ des possibles » et est devenu champion de badminton. Il s’investit également auprès du Comité régional handisport pour que les clubs proposent des activités aux personnes handicapées. Il a précisé « qu’on parle de sport adapté pour les handicapés neurologiques ».

Lucas Pasteau. Un accident de rugby a rendu Lucas Pasteau tétraplégique. La rééducation a été difficile, longue, et le sport a été un facteur de réussite, mais l’a aussi aidé à son intégration et sa socialisation. En parallèle, il a poursuivi des études lui permettant de travailler dans l’immobilier. Pour lui, avec des adaptations, « tout est possible », mais « trop souvent, les difficultés proviennent de la non-adaptation des bâtiments ».

Kiefer Schmutz. Passionné de voitures anciennes, Kiefer Schmutz a eu un accident de voiture à 16 ans, le condamnant au fauteuil. Il s’est interrogé, a pris du recul et s’est investi dans la rééducation et les études. Titulaire d’un BTS, il a repris une entreprise et travaille aujourd’hui dans un Esat (Établissement et service d’aide par le travail), qui accueille des personnes en situation de handicap. Côté sport, Kiefer pratique le basket fauteuil à Limoges, et le golf.

Daniel Lepif. Il était ambulancier lorsqu’il a perdu son acuité visuelle, malgré 38 opérations, suite à un accident. Pour lui la question a été : comment rebondir, lorsqu’on est perdu dans l’espace et qu’il faut réapprendre les gestes de la vie courante ? Après avoir pratiqué le sport en tandem, il fait aujourd’hui de la randonnée et participe, comme bénévole, à l’évaluation de l’accessibilité des bâtiments. Il a insisté sur l’évolution des mentalités : « Le handicapé est regardé aujourd’hui comme une personne humaine ».

Mathieu Bosredon. En visio, il est revenu sur sa maladie, à 4 ans, et son parcours pour devenir sportif de haut niveau en handibike, sélectionnable pour les Jeux paralympiques. Il travaille auprès du comité départemental pour le développement du handisport dans le département.

Marion Combroux. Ancienne étudiante du lycée, elle est présidente du CAB athlétisme, section sport adapté et handisport. Marion a souligné, en visio, la satisfaction qu’elle retire de l’encadrement des sportifs « qui s’investissent beaucoup ».

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