Le Centre auto Zorlu a 20 ans
Samedi dernier, afin de fêter dignement les vingt ans de son entreprise Centre Auto Zorlu, à Margerides, le propriétaire du garage a convié 260 personnes sur la journée, parmi lesquelles, entre autres, le préfet de la Corrèze Étienne Desplanques, les élus du secteur, le major Sébastien Knorst, commandant de la communauté de brigades de gendarmerie Bort-Neuvic et des habitants de la commune… Retour sur ce beau parcours.
Une arrivée en France à 13 ansRahmi Zorlu est arrivé en France en 1986, à l’âge de treize ans. Féru de mécanique, il commence son apprentissage à seize ans chez Mr Potronnat, à Neuvic. À l’époque, il effectue trois ans d’apprentissage au lycée professionnel Lavoisier, à Brive, en alternance chez le même patron.
Après l’obtention de son CAP, il suit cinq ans d’études en continu : BEP mention complémentaire électronique, contrat de qualification professionnelle et, pour terminer, diplôme de TEEA (technicien électricien électronique automobile). Son dernier diplôme en poche, il participe aux Olympiades des métiers, se classe premier du Limousin et troisième de France.
Un garage libre à MargeridesIl rentre alors dans la vie active, au garage Braz, à Liginiac, comme TEEA durant cinq ans. Mais comme Rahmi Zorlu est toujours aussi passionné, il suit une formation supplémentaire en carrosserie peinture et engins agricoles à l’AFPA d’Ussel. À Margerides, la commune a un garage libre. Rahmi Zorlu s’y installe en tant que locataire et crée son entreprise Centre auto Zorlu le 1 er février 2004. Les débuts sont durs, mais le travail et la volonté viennent à bout des difficultés.
En 2006, Rahmi Zorlu achète le garage et l’immeuble tout entier. Depuis son installation, il a formé un apprenti, qui a passé avec succès son CAP, et qui apparemment prendrait le même chemin que le patron.
À l’heure actuelle, l’entreprise compte deux salariés : Berkay Zorlu, appelé à succéder prochainement à son papa, et Mathieu Serre. Le garage Zorlu s’est forgé une clientèle fidèle grâce à la meilleure des publicités : le bouche-à-oreille.
« La commune de Margerides est heureuse d’avoir pu donner à un jeune la chance d’exercer et de bien faire son métier », a notamment souligné la maire, Danielle Coulaud.