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Creuse Grand Sud s’engage pour la qualité de l’eau

La Communauté de Communes Creuse Grand Sud a donc signé, le 24 janvier à Nedde (87), le nouveau contrat territorial « Sources en action 2024-2029 » (appelé aussi Vienne-Amont) en présence des 24 autres structures signataires du contrat.

Le contrat territorial « Vienne amont, Sources en action » est un outil financier de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. Son objectif principal est d’atteindre un bon état écologique des masses d’eau.

Le contrat Sources en action est un outil de gestion et de protection des milieux aquatiques multi-partenarial et multi-thématique. Chaque action financée se doit donc de répondre à la stratégie territoriale du contrat, co-construite avec tous les acteurs. Ainsi, la continuité écologique et les plans d’eau, le lien entre la sylviculture et l’eau, et l’adaptation au changement climatique (via notamment la restauration des zones humides) ont été définies comme thématiques « cœur de cible ».

Un budget de plus de 12 millions d’euros

Le 29 juin dernier s’est tenu le comité de pilotage du contrat « Sources en action ». Les partenaires, historiques et nouveaux, du contrat s’étaient réunis afin de valider la programmation financière du programme 2024-2029. Le budget prévisionnel s’élève à plus de 12 millions d’euros pour les six années du contrat. Il regroupera 20 maîtres d’ouvrage porteurs d’actions financées par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, la Région Nouvelle-Aquitaine et les trois départements limousins.

Ce troisième contrat territorial, coordonné par l’EPTB Vienne et le PNR de Millevaches en Limousin, interviennent à la suite des deux précédents contrats, « 2011-2015 » et « 2017-2021 », dans lesquels la Communauté de communes s’était également engagée.

Ce projet collaboratif de six ans est engagé dans la préservation de plus de 2.000 km² de territoire, avec un budget dépassant les 6 millions d’euros pour les trois premières années.

Huit communes concernées sur le territoire de Creuse Grand Sud

La Communauté de communes, au titre de sa compétence Gemapi (Gestion de l’eau, des milieux aquatiques et prévention des inondations), intervient comme maître d’ouvrage de ce contrat et mènera des actions sur huit communes concernées par le bassin hydrographique de la Vienne : Saint-Sulpice-les-Champs, Saint-Yrieix-la-Montagne, Vallière, La Nouaille, Saint-Marc-à-Loubaud, Gentioux-Pigerolles, Faux-la-Montagne et La Villedieu.Elle s’est engagée à mettre en œuvre un programme d’actions sur six ans de près de 326.000 € subventionné par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, la Région Nouvelle-Aquitaine et le Département de la Creuse qui souhaitent également maintenir un investissement sur les masses d’eau en bon état écologique.

Le programme est dirigé vers l’adaptation aux changements climatiques, la continuité écologique et les plans d’eau, la ressource en eau et la sylviculture, la morphologie, l’entretien des cours d’eau et l’agriculture, les macropolluants (1) et les micropolluants (2) mais aussi la communication, la sensibilisation et la coordination.

Milieux aquatiques et cadre de vie

Plus précisément, afin d’enrayer la dégradation des milieux aquatiques et d’améliorer la qualité des rivières ainsi que le cadre de vie des habitants, le programme « Sources en action » comprend de nombreuses actions réparties sur des périodes de cinq ans. Ce programme d’actions ambitieux consistera notamment en la restauration et l’entretien des berges des cours d’eau, la diminution de l’impact des obstacles barrant les lits des cours d’eau, la gestion des étangs, la restauration et la gestion des zones humides, la réduction de l’impact de certaines pratiques agricoles ou sylvicoles ainsi qu’une campagne de communication et de sensibilisation auprès des habitants, usagers et établissements scolaires. 

(1) Le terme « macropolluants » regroupe des composés ou familles de composés présents dans le milieu aquatique en concentrations significatives (de l’ordre du mg/l ou du g/l), avec des effets négatifs sur le vivant.

(2) Les micropolluants sont des substances d’origine industrielle, domestique, agricole ou naturelle, ils sont généralement d’origine anthropique (c’est-à-dire que l’homme en est la cause). On les retrouve dans l’environnement dans des concentrations très faibles : l’équivalent d’un morceau de sucre dans une piscine olympique ! Mais les micropolluants peuvent avoir un impact notable sur les usages et les écosystèmes.

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