Venus de Colombie, d'Inde, de Pologne, de Montpellier ou de Lezoux, ces nouveaux habitants décrivent Clermont

Hector, Stella, Preeti, Maria, Paméla et Annie sont des Néo-Clermontois. Installés depuis peu, ils dévoilent leurs premières impressions sur la capitale auvergnate.

"J’aime tout dans cette ville ! Les gens sont gentils, souriants ! L’hiver, l’été… chaque saison apporte sa touche particulière et c’est merveilleux." Le regard qui pétille, Hector et Stella sont intarissables sur la capitale auvergnate qui leur a ouvert les bras il y a deux ans. Originaire de Colombie, le couple de retraités souhaitait se rapprocher de sa fille installée à Romagnat et devenue maman en 2022.

Au sein du local d’AVF, rue Pierre-de-Coubertin, ils ont accepté de partager leurs premières impressions sur la ville avec Preeti, Maria, Paméla et Annie, quatre nouvelles Clermontoises originaires d’Inde, de Pologne, de Montpellier et de Lezoux.

1. Une ville à taille humaine

Le constat fait l’unanimité. Dans le détail, Annie, retraitée venue de Lezoux et installée dans le quartier de Saint-Alyre pour être proche de ses deux fils, explique : "On a tout à proximité, des commerces, des services de santé et une grande variété d’activités."

D’ici 2026, le Schéma cyclable métropolitain devrait proposer 365 km de pistes cyclables. Photo Richard Brunel

Conséquence, beaucoup optent pour les déplacements à pied ou en transport en commun. C’est un changement d’habitudes positif pour Maria, arrivée de Pologne il y a cinq mois, qui apprécie ses longues balades pour promener son chien ou ses tours sur les pistes cyclables grâce au service de C.Vélo.

2. Un environnement naturel

Dans et autour de la ville, les nouveaux Clermontois profitent à fond des espaces verts. S’ils citent volontiers "les volcans et les magnifiques paysages", ils pointent surtout le parc Montjuzet et le jardin Lecoq qu’Hector, Stella et Preeti considèrent comme leur endroit préféré en ville.

Véritable poumon vert au cœur de Clermont-Ferrand, le jardin Lecoq et ses cinq hectares sont l'un des endroits préférés des néo-Clermontois. Photo Franck Boileau

3. Un patrimoine sauvegardé

Conquise par le centre historique, Maria ne se lasse pas de franchir les portes de "la magnifique cathédrale", des petites églises et autres monuments qui font la richesse du patrimoine local. Depuis son arrivée en septembre dernier aux côtés de son époux salarié chez Michelin, elle est tombée sous le charme des rues pavées qui irriguent la place de la Victoire et "des petites boutiques qui proposent des produits locaux délicieux".

La cathédrale Notre Dame de l'Assomption, récemment restaurée. Photo Richard Brunel

4. Des activités variées

Maria qui adore la musique relève "une offre culturelle importante et de qualité". Paméla plébiscite les propositions familiales. Avec ses trois fils de 12, 6 et 2 ans, la jeune maman profite au quotidien des installations sportives et des petits parcs. Le week-end, elle organise des sorties en famille dans les musées et les sites touristiques. "C’est encore la période où nous avons tout à découvrir, c’est super chouette", sourit la Montpelliéraine qui a suivi son mari dans le cadre d’une mutation.

"C’était Poitiers ou Clermont, nous avons opté pour la ville la plus proche de Montpellier où nous avons laissé nos familles, mais nous ne regrettons pas. Clermont est beaucoup plus propre, accueillante et sereine. Il y a moins de délinquance, on se sent plus en sécurité", détaille-t-elle avant de revenir avec humour sur l’épisode neigeux de début janvier. "Je n’ai pas dormi, j’étais complètement paniquée, mais les enfants étaient ravis".

5. Quelques points négatifs

En premier lieu, Paméla note le manque d’assistantes maternelles et de places en crèche qui l’ont contrainte à retarder sa reprise d’activité pour garder à la maison son fils de 2 ans. Elle déplore aussi le bruit nocturne et les attroupements alcoolisés à proximité de la gare routière, tout proche de sa résidence. Et n’oublie pas les travaux qui pénalisent ses déplacements en voiture.

Travaux et embouteillages ont repris mi-janvier, boulevard Saint-Jean, à Clermont-Ferrand. Photo Franck Boileau

Des points négatifs qui se retrouvent aussi dans d’autres villes et n’empêchent pas Clermont d’accueillir chaque année selon l’Insee près de 14.000 personnes venues de l’extérieur.

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Maud Turcan