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A Tulle, neuf logements livrés dans des bâtiments anciens rénovés

Spectaculaire. En un peu plus d’un an et demi de chantier, trois bâtiments anciens inhabités, rues de l’Alverge, de Saint-Martial et de la Barrière, appartenant à la Ville de Tulle, ont retrouvé un peu de leur grandeur passée.Une réhabilitation de grande ampleur portée par Noalis, entreprise sociale pour l’habitat, filiale du groupe Action logement, dans le cadre du dispositif Action cœur de Ville, qui s’est soldée par la création de neuf logements en locatif social.

Des opérations de réhabilitation coûteuses

Un partenariat indispensable, comme l’ont rappelé les divers intervenants lors de l’inauguration des trois résidences, au vu des contraintes patrimoniales et d’accessibilité inhérentes à la situation de la ville de Tulle, qui rendent les opérations de réhabilitation plus coûteuses.« Le principe était de garder tout ce qui était conservable. Les trois immeubles présentaient les mêmes particularités avec des murs en pierre et des parties supérieures en bois. Les toitures étaient tombées et les ossatures bois pourries. Il a fallu déconstruire les parties hautes. Ce qui donne au final des logements plutôt atypiques », explique Sylvain Montzamir, architecte.

50-52 rue de l’Alverge. Suite à sa réhabilitation, l’immeuble comprend cinq logements, trois T3 en duplex (73 m2, 70 m2, 54 m2) et deux T1bis (39 m2 en duplex et 31 m2), ainsi que des locaux communs : deux garages, un local à vélo et trois locaux techniques.

4-6 rue Saint-Martial. À proximité de la cathédrale, au début d’une ruelle étroite, la résidence est composée de deux logements, un T3 en triplex de 74 m2 et un T2 en triplex de 50 m2.

Rue Saint-Martial, un exemple d’un appartement créé au sein d’un bâtiment ancien totalement rénové. 81 rue de la Barrière. Les travaux ont permis de réaliser deux logements de type 3 en duplex. Un de 76 m2 et un de 63 m2. Un garage, un local à vélo et un local technique complètent l’aménagement.

Pour les neuf logements, les réhabilitations ont permis de passer de la classe énergétique G à C. Elles ont aussi été réalisées par des entreprises 100 % locales.

Coûts et financements. La réhabilitation des trois bâtiments se monte à environ 1,5 million d’euros dont 732.000 € pour la rue de l’Alverge, 393.000 € pour la rue Saint-Martial et 390.000 € pour la rue de la Barrière. Une somme financée par des prêts de la Banque des Territoires et d’Action Logement, garantis à 50 % par la Ville de Tulle et à 50 % par Tulle Agglo, des subventions de l’État et d’Action Logement et des fonds propres de Noalis.

Un 4e chantier en cours. Ces trois premières opérations immobilières menées sur le territoire de la commune de Tulle seront accompagnées d’une quatrième en cours de réalisation.Il s’agit de l’Ilot Maison, rue Jean-Jaurès. Une démolition, puis une reconstruction pour livrer d’ici l’été 2025 un immeuble de 20 logements meublés sous la marque Yellome à destination des étudiants, des alternants et jeunes actifs de moins de 30 ans. 

Ce n’est pas un simple hasard qui a conduit Noalis à se lancer dans ces opérations immobilières sur le territoire de la commune de Tulle.« Nous sommes un acteur historique du logement social en Nouvelle-Aquitaine avec comme priorité une stratégie de revitalisation des centres anciens. Tulle, cité de caractère, en fait partie », a souligné Bruno Debatisse, le président de Noalis.« Le logement est au cœur des préoccupations de nos concitoyens. Des logements de qualité à des loyers abordables », a-t-il poursuivi.Présents lors de cette inauguration, le maire de Tulle, Bernard Combes, et Michel Breuilh, le président de Tulle Agglo, ont, eux aussi, insisté sur « ces logements qui sont le nerf de la guerre pour la revitalisation des centres-villes et des centres bourgs ».

 

Frédéric Rabiller

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