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Le boulanger formé à IFI 03 Grégoire Bardet poursuit son ascension

Le boulanger formé à IFI 03 Grégoire Bardet poursuit son ascension

Compétitif, l’Avermois Grégoire Bardet a entraîné l’équipe française qui vient de remporter la coupe du monde de la boulangerie, fin janvier. Une étape supplémentaire dans une carrière qui ne manque pas de saveur.

Cet artisan de 39 ans a toujours aimé avoir du pain sur la planche.Dès 2004, diplômé d’ IFI 03, il participe au concours des meilleurs jeunes boulangers de France et présente une galette des rois au président Jacques Chirac, à l’Élysée !« J’ai consacré ma carrière à découvrir les différentes facettes du métier et à passer des concours », raconte Grégoire Bardet, lors d’un entretien téléphonique dont nous n’avons pas perdu une miette.« J’étais très heureux d’avoir participé à la coupe du monde de la boulangerie, en 2022. On avait atteint la 4e place. Parce que c’est une compétition en équipe, c’est intéressant. Et là, deux ans plus tard , j’ai eu la chance d’entraîner nos successeurs et qu’ils gagnent, devant la Corée du Sud et le Japon, c’est énorme. On n’avait pas remporté le titre depuis 16 ans. »

L’objectif principal de ce boulanger reste d’obtenir le titre de Meilleur ouvrier de France (MOF). « C’est une compétition individuelle exigeante. En 2022, j’ai échoué de peu. Le prochain concours sera organisé en 2026-2027 et je répondrai présent. Après, peut-être que je lâcherai du lest pour me poser, fonder une famille. »

En attendant de penser à lui, Grégoire Bardet aime être au four et au moulin.« C’est un métier passion. Dans ma famille, on est des personnes qui s’investissent à fond », raconte le neveu du musicien Gérard Bardet.

Tour à tour boulanger, enseignant (à IFI de 2012 à 2019), meunier (à Treban jusqu’en 2023), il apprécie transmettre, « auprès des boulangers pour parler farine comme devant des étudiants pour former les futurs professionnels », nous raconte le néo-parisien.

Grégoire Bardet est dorénavant installé à Paris où il enseigne à des adultes du monde entier l’art du levain et de la viennoiserie, pour l’école privée des arts de la table, fondée en 1895, Le Cordon bleu.« C’est très différent d’enseigner à des adolescents et à des adultes en reconversion professionnelle qui paient plusieurs milliers d’euros leur formation. Ils sont déterminés, très motivés, c’est un plaisir », raconte le Bourbonnais qui enseigne avec un traducteur en anglais.

Stéphanie Ména

 

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