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Sur la scène de la Coopérative de mai à Clermont-Ferrand le 15 février : Coline Rio, question d’émotion

Il est des chansons qui vous saisissent dans l’instant. Il est des voix qui vous parlent plus que d’autres. Parce que. C’est le cas avec Coline Rio, tout en sensible. En mélancolie, en nostalgie, en poésie d’un quotidien, en femme, en vie. Il faut aller l’écouter, l’entendre et la voir ce jeudi 15 février sur la scène de la Coopérative de mai à Clermont-Ferrand.

Le vent est bon. De belles dates, de beaux mots, des prix, une réédition de votre album Ce qu’il restera de nous, et la première partie à venir de Véronique Sanson. Vous lui dites quoi à la petite Coline qui chantait très fort les paroles de Vancouver dans le salon de ses parents ? Je lui dis : "Profite" ! Car c’est mon rêve. Je lui dis : "Tu vois, il ne faut rien lâcher, tout peut arriver. Le chemin est long mais il en est encore plus passionnant." (...) Par ailleurs, c’est vrai, j’ai de bons retours, je joue beaucoup et, en même temps, j’ai encore l’espace dont j’ai besoin pour mettre les choses en place, continuer à m’affirmer. Pour un premier album, c’est génial !

À vos places. Coline Rio (et Poppy Fusée), jeudi 15 février à 20 heures. Coopérative de Mai, Clermont-Ferrand. De 4 à 15 euros.

Un premier album saisissant, presque évident. Merci, ça me fait plaisir.

Ça veut dire aussi que cette aventure solo était écrite. C’était un rêve aussi. J’ai fait des concerts à 15-16 ans avec mes compos déjà. C’est comme ça d’ailleurs que les gars d’Inuït m’ont rencontrée. Nous avons formé le groupe et j’ai mis mon projet de côté, mais je l’ai relancé dès que j’en ai eu la possibilité.

 

 

Au-delà de l’évidence, en quoi la notion de solo est marquante par rapport au groupe ? La première des différences, pour moi, c’est la langue. Je chante désormais en français et ça change tout, je suis beaucoup plus à l’aise même si j’ai adoré chanter en anglais avec Inuït. En plus, si ça se trouve, on y reviendra. Il y a également une vraie différence dans l’esthétique. Avec Inuït, nous recherchions l’énergie, faire danser les gens ; là, il est plus question d’émotion. Je ne veux pas faire pleurer les gens mais... presque (rires).

Vous évoquiez la langue, donc l’écriture, à l’évidence, essentielle. Question Trapenard : Coline, l’écriture, c’est quoi pour vous ? (Rires) Le moment d’introspection. Presque de petites formes de méditation en fait qui me permettent de réfléchir. Où j’en suis ? Qu’est-ce qui m’anime ? Me tourmente ? Je vais chercher uniquement dans les choses que je comprends, que je côtoie, à travers lesquelles je peux me sentir libre de parler. L’écriture, c’est presque comme un journal même si je fais la différence entre journal intime et chansons que je chante, mais il y a ce rapport et l’idée de se livrer.

Que n’a-t-on dit d’essentiel avant de vous retrouver à la Coopé ? C’est toujours chouette de venir au concert, le live propose autre chose. Je le pense comme une vraie rencontre. Nous allons tous faire une pause, essayer en tout cas, au milieu de ce que l’on traverse et on se parlera à cœur ouvert. Moi, je viens comme je suis… 

Julien Dodon

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