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Quel avenir pour les prochains films de Benoît Jacquot et Jacques Doillon ?

Les deux cinéastes français, contre lesquels Judith Godrèche a porté plainte pour viol sur mineure, devaient en théorie chacun sortir un film cette année.

Depuis la plainte déposée par Judith Godrèche à l’encontre de Benoît Jacquot et de Jacques Doillon ainsi que la multiplication des témoignages les visant, une question reste pour le moment sans réponse : les nouveaux films de ces cinéastes sortiront-ils l’air de rien, en suivant leur calendrier prévisionnel ?

C’est une interrogation sur laquelle s’est penché Le Monde : Belle, de Jacquot, avec Charlotte Gainsbourg et Guillaume Canet en tête d’affiche, est actuellement en postproduction, tandis que CE2, de Doillon, devait normalement sortir le 27 mars prochain et a déjà été présenté en festival et à la presse.

Si rien n’empêche légalement leur sortie, l’image renvoyée par les cinéastes accusés constitue désormais un risque, que portent seul·es les producteur·rices. L’un d’eux, resté anonyme, témoigne sur le site : “Lorsqu’une société de production a réuni le financement de son film, elle contracte un emprunt auprès d’une banque ou d’un établissement de crédit en escomptant les contrats signés par les financiers. Compte tenu des montants en jeu, qui dépassent de beaucoup les fonds propres des entreprises concernées, il paraît clair que la plupart des sociétés indépendantes de production peuvent y voir leur pronostic vital engagé.Le Monde ajoute qu’il est compliqué “d’imaginer les exploitants se battre pour projeter le film et les comédiens participer à la promotion…

La situation est donc complexe pour les équipes des films, lesquelles, comme pour celui de Jacques Doillon (porteur d’un sujet fort, le harcèlement scolaire), ont déjà commencé à travailler sur la distribution et à créer un bouche-à-oreille. Le cinéaste vient en outre d’être écarté de la présidence du jury du prochain festival Viva il cinema!, organisé à Tours…

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