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À Clermont-Ferrand, un homme condamné pour avoir violenté le fils de sa compagne

À Clermont-Ferrand, un homme condamné pour avoir violenté le fils de sa compagne

Un Puydômois était poursuivi pour des violences sur son ex-beau-fils exercées durant plusieurs années, à Clermont-Ferrand, sur fond de conflits conjugaux.

La relation a été ponctuée de ruptures et de reprises de la vie commune. Le couple s’est rencontré en 2015, avant de déménager en Auvergne, à Clermont-Ferrand, en 2016. Ensemble, ils auront deux enfants. Elle avait déjà un fils né en 2010, victime dans ce dossier. Une première séparation survient en 2018, "dans un contexte de violences et une condamnation", retrace la présidente, Agathe Meijer.

"Je sais bien que mon casier joue contre moi"

Le couple se reforme en 2019, avant de multiplier les séparations. Jusqu’à ce que l’ex-compagne finisse par déposer plainte, en mars 2023. Aux enquêteurs, elle dénonce des violences sur le fils né de sa précédente union et décrit "un enfant attaché, ligoté, couvert de bleus". "Elle a déposé cinq plaintes contre moi, qui ont toutes été classées sans suite, plus celle-ci", se défend le prévenu, désormais âgé de 40 ans.

Entendu par les policiers, l’enfant raconte lui aussi avoir "été ligoté avec une écharpe, attaché avec du scotch sur un bâton".

"Il a toujours eu des problèmes depuis petit. À l’école, il avait des soucis de conflits. J’ai certaines valeurs, dont le respect", affirme le quadragénaire. Il réfute toute violence commise contre le petit garçon. Et de poursuivre : "Elle fait tout pour monter les enfants contre moi". Le casier judiciaire de ce père de famille fait état de trois mentions, notamment pour des violences sur conjoint. "Je sais très bien que ça joue contre moi", reconnaît-il.

"La compagne précédente avait également porté plainte", rappelle Me Inna Shveda, partie civile.

"Je suis une mère battue" : elle raconte les violences que son fils lui fait subir

Au parquet, Laëtitia Cohade est plus circonspecte. "C’est difficile de faire la part des choses dans ce dossier. Qui dit vrai, qui dit faux?? Je vais être honnête, je trouve que les explications de cette mère sont particulièrement surprenantes." Tout en concédant : "Il y a des torts des deux côtés." Elle requiert quatre mois de prison avec sursis probatoire.

"Madame a un comportement envers les pères qui pose question… On a des enfants qui ont été privés de leur père pendant neuf mois. Il faut apaiser les choses dans ce dossier", plaide Me Katia Chemin en défense.

Le prévenu est finalement relaxé pour une partie des faits reprochés, mais est condamné pour le reste à cinq mois de prison avec sursis probatoire. 

Julien Moreau

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