Chez Paul, à Flayat, on vient faire ses courses avec le sourire

Après une carrière dans l’Est de la France, Didier Faure est revenu à Flayat (Creuse), la commune de son enfance, pour y reprendre l’épicerie, rebaptisée en hommage à son père.

En 1971, le petit Didier Faure faisait la joie de ses parents Paul et Michèle qui le ramenaient à la maison de Flayat (Creuse) après sa naissance à la maternité de Giat. Pendant une douzaine d’années, l’enfant grandissait et s’imprégnait de l’atmosphère, de l’ambiance qui régnait dans le petit bourg creusois.

De la Creuse à la Moselle

Et puis, il y a eu le départ vers la Moselle, une migration professionnelle des parents qui lançait une nouvelle vie au jeune Didier, collégien à Ars-sur-Moselle puis lycéen à Metz pour passer un bac littéraire lettres et langues.

Des études qui ne seront pas suivies de travail correspondant : chauffeur de voitures en Allemagne pendant deux ans puis technicien d’une saison dans un parc d’attractions ont été les premiers métiers de Didier avant qu’il ne bifurque dans le monde de la culture et du commerce.

D’abord caissier dans une grande enseigne de produits culturels, puis assistant de production dans une salle de concert de l’Est du pays, treize ans ont passé avant qu’il ne reprenne des études plus en adéquation avec ses occupations : bac commercial en poche, il repart dans le monde de la culture du côté des marchands en France et au Luxembourg. Et le Covid arriva !

Le Covid, un déclencheur

Didier a 52 ans, il se rappelle son enfance et ses séjours à Flayat pendant les vacances comme des temps de vie saine. Propriétaire d’une résidence secondaire dans la commune, il réfléchit à un changement de vie.

À l’épicerie, la rencontre et des discussions avec le gérant de l’Ecolien sèment une petite graine : le souhait de vendre le commerce de ce dernier trouve le désir d’installation de Didier. Le projet mettra plus de deux ans à se mettre en place.

Dix ans à tisser du lien en jouant à la marchande à Flayat (mars 2023)

Et depuis le 6 février, après une fermeture du magasin de dix jours seulement, l’épicerie de Paul, nommée ainsi en hommage à son père, a ouvert ses portes à une clientèle impatiente.

Des nouveautés pour la réouverture

Les habitués ont trouvé du changement, surpris du nouvel agencement leur laissant croire à des travaux de rénovation : pourtant seul l’éclairage a été modifié.

Les rayons sont pleins, beaucoup de place est laissée aux produits locaux alimentaires ou non : un espace de petits produits manufacturés, d’art créatif, propose des idées de cadeaux, de plaisir.

Un lieu de rencontre

Et comme l’épicerie est un lieu de rencontre, il y en a qu’un autre dans le bourg, Didier a installé un micro-salon de convivialité, remarqué et apprécié des premiers clients dont certains n’ont pas hésité à faire une pause pour discuter avec leurs amis de passage.

Les produits frais, le pain, la viande proviennent en majorité de fournisseurs du territoire, un poissonnier fera halte devant le magasin le vendredi matin. Un espace tabac-presse-jeux complète l’offre de ce commerce de proximité dont l’ouverture a bénéficié des soutiens du Conseil régional, de la Communauté de communes, de la Chambre de Commerce et d’Industrie Creuse.

Déjà un succès

Une centaine de personnes ont fréquenté l’épicerie le premier jour, autant par curiosité que par besoin après dix jours de fermeture. Une autre nouveauté va peut-être amener d’autres clients : l’amplitude d’ouverture est augmentée l’après-midi jusqu’à 19 heures, bien pratique pour les salariés du secteur. 

L’épicerie de Paul, Didier Faure, magasin multiservices, 7, rue de la Quérade, 23260 Flayat ; tél. 05.55.83.80.32 ; mail : contact@lepiceriedepaul.fr ; page Facebook.