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Class40. 13 équipages au départ de la Niji40 entre Belle-Île-en-Mer et Marie-Galante

La transat Niji40 fait son entrée dans le calendrier des class40 qui lui est exclusivement réservée. « L’idée de la Niji40, c’est de proposer une alternative à The Transat, la prochaine transat en solitaire, une épreuve réputée difficile et sélective », justifie Cédric De Kervenoaël, président de la Class40.

« Cette toute nouvelle transat en équipage répond à notre souhait de permettre à plus de monde de traverser l’Atlantique. C’est aussi dans l’ADN de la classe, dont le niveau se renforce chaque année, que les amateurs y trouvent leur compte. À travers ce parcours « plus soft », il s’agit in fine d’encourager nos équipages à rallier les côtes américaines pour participer l’été prochain à la Transat Québec-Saint Malo (départ le 30 juin, NDLR). Cette grande course en équipage est de retour après son annulation en 2020 en raison de la pandémie de Covid. Avec deux transats aller, on peut légitimement espérer aligner au retour une trentaine de bateaux sur cette épreuve quadriennale qui occupe une place majeure dans notre calendrier », complète le représentant des skippers et de tous les passionnés des monocoques de 12,19 mètres.

La Class40 et les transats, c’est une longue histoire… Elle puise sa vitalité dans les grandes courses au large auxquelles elle participe, à commencer par la Route du Rhum – Destination Guadeloupe et la Transat Jacques Vabre – Normandie Le Havre. La traversée de l’océan est inscrite dans l’ADN de ce circuit international qui a su trouver sa place dans le paysage de la compétition océanique pour engager les flottes les plus fournies des grandes épreuves multiclasses, avec l’Atlantique, majoritairement, pour terrain de jeu.

Depuis 20 ans, professionnels aguerris et amateurs avertis s’y côtoient pour donner lieu à des compétitions d’un engagement de tous les instants dans toutes les lignes des classements. La classe, qui a vu naître une cinquantaine de nouveaux bateaux ces cinq dernières années, qui attire les fines lames de la compétition océanique, affiche une belle santé.

Une flotte 100% Class40 poussée à 100%

Trois marins sur le même Class40 sur la route des alizés, la formule de cette transat Belle Ile en Mer-Marie-Galante plaît. L’invitation au voyage sur son tracé d’île en île d’environ 3500 milles (6 400 km) se fredonne déjà comme un entêtant refrain pour 13 équipages qui répondent déjà présents. Avec des skippers de tous âges et de tous horizons, le mélange des genres fonctionne autour d’un plateau rassemblant une armada de scows, ces nouveaux bateaux à l’étrave arrondie qui trustent tous les podiums.

Parmi les premiers inscrits, Xavier Macaire, skipper de Groupe SNEF, figure du circuit Figaro-Beneteau, spécialiste des confrontations en solitaire qui a rejoint la classe en 2022, apprécie cette proposition originale, sur un format à trois lui offrant l’opportunité de s’inscrire, dans une démarche de transmission auprès d’un jeune navigateur au talent prometteur.
« Nouvelle course, nouveau parcours, cette Niji40, c’est une grande première avec beaucoup de nouveautés. À trois, c’est une belle occasion d’embarquer dans l’équipage Carlos Manera Pascual, qui a montré sur la dernière Mini-Transat qu’il sortait du lot. Même si, comme lui, je suis venu à la course au large à travers le solitaire, j’apprécie l’idée de partager avec des équipiers. Après la Transat Jacques Vabre cet automne, j’ai hâte de retourner sur l’Atlantique, à bord de mon bateau que je continue de faire progresser », confie celui qui compte bien jouer aux avant-postes d’une flotte 100% Class40 poussée à 100%.

Pour Hugues Meili, Co-fondateur et Président de Niji : « Depuis sa création en Bretagne en 2001, Niji s’est associée de plusieurs façons au monde de la voile et de la course au large, engageant ses équipes et sa marque dans des périples divers. Participer à la création d’une nouvelle course, en cheminant de l’idée à la réalité à l’image de l’accompagnement que nous apportons à nos clients, c’est servir toute une communauté que nous aimons, celle des marins, de leurs équipes souvent plurielles, de l’innovation au cœur de l’évolution des bateaux et de leurs gréements, des territoires littoraux qui s’y engagent et de tous les passionnés ou simplement curieux de cette discipline identitaire de notre région de cœur ».

Source CP

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