Repartir sur des bases saines
à l’issue de la saison 2022-2023, le Spac rugby a cessé toute activité, presque du jour au lendemain. Le 10 février dernier, une assemblée générale extraordinaire du Saint-Priest athletic club s’est tenue à l’espace culturel.
Rémi Tautou, ancien joueur, bénévole et président du Spac, a conduit cette réunion devant une trentaine de personnes, dont la présidente du Comité départemental de rugby…
« On est venu me chercher, a précisé d’emblée Rémi Tautou. J’ai quitté le Spac en 2022, et n’y ai plus de responsabilités. Je suis là comme administrateur temporaire pour voir si le SPAC peut repartir. »
Il a alors présenté un bilan qu’il a souhaité « factuel et transparent » de la situation : pas de mise en sommeil officielle, une demande de dissolution « interceptée, sinon le SPAC n’existerait plus », une situation financière peu reluisante mais pas alarmante, une partie du matériel disparue, des vestiaires et un club-house vétustes.
Partager le travail« Si on repart, il faut que ce soit proprement et dans les règles, a insisté Rémi Tautou. Première chose : un bureau fourni pour partager le travail. Ensuite on réussira à trouver les joueurs. »
Patricia Leba-Dandaleix, présidente du comité départemental de rugby, s’est engagée « à soutenir le Spac », et à « lui apporter les aides nécessaires. »
Le maire Alain Chastre s’est dit « ravi de cette initiative. Les municipalités successives ont toujours soutenu le Spac. Nous aiderons autant que nous le pourrons. »
Bernard Barrot, figure du Spac, a regretté, lui, l’absence du dernier président et aurait aimé « entendre les raisons de cet arrêt. Le SPAC a 50 ans, je souhaite qu’il puisse en vivre 50 de plus ! »
Dans la salle, les personnes présentes ont été unanimes : le SPAC a besoin de renouveau, de repartir sur des bases saines et, surtout, de retrouver l’ambiance familiale qui a fait sa force pendant des décennies.
À l’issue de l’assemblée, 25 personnes se sont portées volontaires à la renaissance du SPAC. A suivre.