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OMC : un accord pour faciliter les investissements dans les pays en développement

L’initiative a fait consensus. Dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 février, à l’occasion de la 13e Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, 123 des 164 pays membres de l’OMC ont présenté un accord de "facilitation de l’investissement" dans les pays en développement.

Un texte soutenu par la Chine et l’Union européenne, mais pas par les Etats-Unis. Surtout, la liste des signataires compte près de 90 économies en développement et 26 économies parmi les moins avancées, directement concernées par cet accord. L’initiative vise ainsi à rendre ces pays émergents plus attractifs aux yeux des investisseurs étrangers. Parmi les objectifs formulés pour y arriver : simplifier et accélérer leurs procédures administratives, améliorer la transparence de leurs économies ou encore combattre la corruption.

Une démarche bienvenue, alors que les investissements directs étrangers dans les pays en développement ont chuté de 9 % l’an dernier par rapport à 2022, selon les dernières données de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (UNCTAD) publiées fin janvier.

En réaction à cette annonce, la directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, a salué un "accord novateur" qui devrait permettre selon elle "de stimuler la croissance, les gains de productivité, la création d’emplois et l’intégration dans les chaînes d’approvisionnement mondiales".

Les 123 signataires du texte souhaitent également voir ces principes intégrés aux règles globales de l’OMC, afin qu’un pays hors de l’accord puisse y participer de façon volontaire. Une incorporation qui devra toutefois être votée par l’ensemble des 164 pays membres de l’organisation, dont l’Inde, généralement opposée aux textes négociés de façon multilatérale.

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