La vie des mineurs dévoilée

« 100 ans d’exploitation du bassin houiller de Doyet », el est le thème de la conférence que proposera Christian Bonnejean, samedi, à la médiathèque.

Àpartir de l’histoire de son bisaïeul, mineur à Doyet, Christian Bonnejean, membre de l’association Allier généalogie, évoquera la vie des mineurs d’une époque révolue lors une conférence prévue samedi 2 mars, à 15 heures, à la médiathèque et intitulée « 100 ans d’exploitation du bassin houiller de Doyet ».

La mine, il la connaît. Non pas pour avoir touché le fond, mais pour s’être marié au Pays noir, et plus particulièrement à Marcinelle, une commune de Charleroi en Belgique.

Son arrière-arrière grand-père

Pensant que l’origine de son nom, Bonnejean, était plutôt du nord, Christian Bonnejean s’est alors mis à la recherche de ses origines (*).

Fort de ses recherches de trente ans et auteur d’articles dans plusieurs revues trimestrielles liées à la généalogie, il a trouvé la trace de son arrière-arrière grand-père à la mine des Ferrières, à Chamblet. La mine est alors devenue un sujet de recherches.

Sur les mines de Doyet, de Bézenet, de Montvicq et des Ferrières, « la question de savoir dans quel puits a travaillé mon aïeul se posait de plus en plus fortement », avance Christian Bonnejean. Qui l’a localisé machiniste et maréchal-ferrant.

Ainsi à travers le déroulement de cette histoire familiale, le conférencier abordera plusieurs thématiques. Les coups de grisou, les grèves, la solidarité entre les mineurs de Doyet, de Bézenet et de Montvicq.

Mais aussi les emplois, les conditions de travail, les fermetures, les chevaux… Autant de sujets qui ont inspiré Zola et Hugo dans leurs quêtes de justice sociale.

Un clin d’œil au général de Courtais, à travers la biographie d’Antoine Lourtioux, qui « fut battu aux élections législatives de 1902 sur le canton de Montluçon-est par Léon Thivrier », complétera cet exposé agrémenté de panneaux et d’outils du Musée de la mine de Noyant d’Allier.

Avec un bout du dernier charbon remonté à la fermeture de la mine de Noyant-d’Allier.

(*) Et sa première surprise avait été de découvrir qu’un de ses ascendants directs, né en 1671, avait été condamné au bagne à Marseille « pour trafic de sel ».

Pratique. Entrée libre, sur ins-criptions au 04.70.09.10.00.