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Moulins n’a pas oublié Tachan

Moulins n’a pas oublié Tachan et l a grange de Corgenay s’est remplie deux fois de suite, dimanche après-midi, pour cet hommage rendu à cet auteur-compositeur-interprète moulinois disparu l’an dernier.

Des copains chanteurs, conteurs et musiciens

La preuve qu’Henri Tachan n’est pas oublié et que ses chansons savent résister au temps. Pourtant, Henri Tachan, dont les textes sont assez critiques vis-à-vis de la société, avait été relativement ignoré par une grande partie des médias au début de sa carrière, dans les années soixante. Au total, 280 spectateurs se sont déplacés, certains venus de la Nièvre ou de Montluçon, pour célébrer son répertoire et une bonne somme a été récoltée au profit des Restos du Cœur.

Le concert présentait une alternance de textes dits, d’évocations de son parcours et de ses étapes bourbonnaises, et une vingtaine de ses chansons, les tendres et les chansons de révolte.

Les onze « gars à Tachan », des copains chanteurs, conteurs et musiciens moulinois, ont su faire revivre ses chansons et ses textes.

La table habituelle , qui évoque Tachan apprenti serveur dans les grands palaces, a été « jouée » comme une saynète par les deux Montillyssois Didier Pinet et Jean-Emmanuel Stamm.

« La vie est dure »

Noël Delmat, qui avait sonorisé Tachan au théâtre en 1978, a chanté L’amour et l’amitié , chanson reprise ensuite par toute l’équipe pour le rappel.

Jean-Paul Diat a écrit pour l’occasion deux courts textes sur Tachan, et les « Odieux du stade », Patrick Blanchet et François Bourcheix, ont fait revivre Tarzan , avec truculence. Le tout dans de très bonnes conditions d’écoute dans cette salle où on n’a pas laissé perdre un seul mot de Tachan.

Henri Tachan cite une seule fois, dans ses 280 chansons, Moulins, sa ville de naissance, et c’est pour la rime : « Lui il est larbin, à l’hôtel des Bains… de Moulins ». C’est dans « La vie est dure ». 

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