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Parc animalier des Monts de Guéret : deux nouveaux loups se baladent en forêt de Chabrières

Parc animalier des Monts de Guéret : deux nouveaux loups se baladent en forêt de Chabrières

Le Parc animalier des Monts de Guéret, après son habituelle trêve hivernale, a rouvert début février. Quelques changements attendent les visiteurs et de nouveaux pensionnaires pointent leur truffe.

Deux nouveaux loups gris européens dévoilent leur silhouette sous l’épais brouillard qui tapisse la forêt de Chabrières. Depuis novembre, ce sont les nouveaux compagnons de la femelle de l’enclos des Roches. Les deux loups de quatre ans n’ont pas encore été baptisés par l’équipe du parc. Fabien Broc, responsable du site, nous explique que leur venue d’Espagne devrait permettre au parc de renouveler une « ancienne meute devenue vieillissante ».

Une meute rajeunie dans l’enclos des Roches

Créé en 2001, le parc pouvait compter jusqu’à 24 loups sur le territoire. Au fil des années, ils étaient tous devenus frères et sœurs. C’est pour cette raison que le parc a décidé d’accueillir ces deux nouveaux canidés, pour éviter la consanguinité au sein de l’ancienne meute. Les vieux loups ont ainsi pris leur retraite et peuvent tranquillement finir leur vie dans un enclos de quarantaine qui n’est pas présenté au public.

La rencontre entre les deux loups et la louve s’est bien déroulée, explique Fabien, car, du haut de ses trois ans, elle vient tout juste d’atteindre sa majorité sexuelle et « elle n’a pas connu de réelle hiérarchie ou de meute ». La réintroduction est alors plus facile. Les présentations ont été bonnes, les deux loups ont su montrer pattes blanches pour s’octroyer la sympathie de la louve. Mais si la réintroduction n’est pas bien faite, il peut y avoir « des rejets et une mise à mort ».

En ce moment « les loups sont plus attirés par l’odeur des femelles que par la nourriture », précise le responsable du site, car c’est la saison des chaleurs. Cette période est appréciée des visiteurs car les loups sont actifs et sont donc plus visibles.

Et pour ne rien rater quand les périodes se font plus calmes, les caméras ont été remises en service dans certains enclos. Elles sont projetées dans le musée du parc et le visiteur peut contrôler l’image. Joystick et zoom en main, les visiteurs peuvent entrer dans l’intimité du loup.

Un mois blanc pour opérer quelques changements

Côté ferme, les alpagas ont emménagé dans un enclos de 1.000 m², conçu spécialement pour eux. Fabien raconte qu’« ils l’ont adopté direct ». L’ancien enclos, plus petit, était trop exposé au froid et à la chaleur, et malgré leur épaisse toison, ces camélidés y sont sensibles. Bientôt, les cochons seront leurs voisins, les employés travaillent à la construction de leur nouvel enclos.

Dans l’étable, un petit chevreau tenant encore à peine sur ses pattes regarde passer les familles. D’autres animaux devraient bientôt compléter la petite ferme dans les prochains mois.

Janvier a également permis aux employés du parc de faire tomber les arbres qui menaçaient les sentiers et les grillages. Grillages datant pour certains de 2001. Il fallait donc en remplacer quelques-uns à cause de la rouille. Pour un parc qui accueille quotidiennement en cette période de 40 à 100 personnes, il était devenu nécessaire d’opérer ces petits travaux pour assurer la sécurité explique le responsable du parc.

A savoir : Parc ouvert tous les jours de 13?h?30 à 18 heures entre février et avril. Entrée 13 €. Tarif réduit : 9,50 €. Plus d’infos sur www.loups-chabrieres.fr

Marie Le Maux

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