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Qui sont River et Orange, ces deux champions salers du Salon de l'agriculture

Qui sont River et Orange, ces deux champions salers du Salon de l'agriculture

Vingt animaux étaient en lice pour le concours salers, sur le grand ring du Salon de l’agriculture. Cantal et Corrèze ont raflé la mise.

Le juge Gilles Lafon l’a reconnu lui-même : pas toujours facile de départager les prétendants aux titres de meilleurs salers, ce mercredi 28 février. Car sur le grand ring parisien, il y avait du niveau parmi les vingt prétendants.

Le cantalien River champion

Chez les mâles, c’est le cantalien River qui s’est imposé après avoir été rappelé pour se frotter à Serment, puisque comme il avait déjà été champion l’an dernier à Paris, le corrézien Pacific a décroché le prix de rappel.

Ce nouveau titre décroché par River vient compléter la dizaine de prix de championnat (mâles et femelles confondus) déjà obtenus par le Gaec Duval.

« Je suis installé avec ma femme Sandrine à Valette depuis 2001, et on monte à Paris avec mon père depuis 1989 », retrace Frédéric Duval. Le Gaec est à la tête de 100 mères allaitantes salers pures et de 60 mères montbéliardes en transformation fromagère.

Ce titre, c’est une belle fierté. C’est un taureau qu’on a fait naître, comme on avait fait naître avant son père, Nicky, et sa mère, Lorraine. Il a quatre ans et pèse 1.354 kg.

Pour Frédéric Duval, ce concours, c’est aussi et avant tout le moyen de défendre sa profession et de montrer au grand public « qu’il faut consommer local et français, défendre nos producteurs ».

Orange est championne La corrézienne Orange championne

À côté de River, c’est Orange qui a décroché le titre de championne. Cette femelle de 6 ans appartient à David Fourtet, installé seul depuis 2012 à Saint-Julien-aux-Bois en Corrèze, avec 70 mères allaitantes. Il décroche là son quatrième prix, à chaque fois avec des femelles.

« Cette semaine, on est dans notre bulle, on représente notre race, même si on va retrouver toutes les problématiques en rentrant à la maison », note celui qui entend profiter de ce moment si particulier et si remotivant dans la vie d’un éleveur.

Cela faisait six mois qu’il préparait sa bête au concours parisien, « le summum », selon lui. 

Aucun autre concours ne demande autant d’exigence. C’est une grande fierté par rapport au travail qu’ont fait mon père et mon grand-père, déjà éleveurs salers. D’ailleurs, je remercie mes parents, à la retraite, qui font le travail sur la ferme et mon épouse.

Amoureux convaincu de la race salers, il l’affirme : sans elle, il ne serait pas éleveur. Une quatrième belle récompense qui ne peut que l’encourager à continuer?!

Texte : Gaëlle Chazal

Photos : Thierry Lindauer

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