Paris 2024 : les ventes des logements du village olympique ne décollent pas : à quand l'effet JO ?

Le village olympique, c’est 2.807 logements qui devront trouver locataires ou propriétaires après les Jeux olympiques de Paris, dans un quartier comprenant six hectares d’espaces verts, 8.000 arbres, deux nouveaux groupes scolaires, et protégé de l’A86 par un mur anti bruit…

Une partie de ces logements ont déjà été mis en vente dès l’été dernier. Vinci Immobilier est le premier promoteur à avoir lancé la commercialisation avec sa résidence « Apogée », abritant 174 logements qui devront être transformés par la Solideo, à qui Paris 2024 rendra les clés du village en octobre, après les Jeux paralympiques.

Des promoteurs peu loquaces

Contacté, le promoteur n’a pas souhaité faire le point sur l’opération en cours tout comme son concurrent Icade qui a construit 645 logements pour son programme Mundo. Mais visiblement, ça ne part pas aussi vite que prévu. Le contexte du marché immobilier, la hausse des taux d’intérêt ne sont pas favorables aux vendeurs. Peut-être le prix aussi, entre 5.500 et 7.000 euros le mètre carré.

« Pas de logement vacant »

Pourtant, en marge de la visite du village olympique d’Emmanuel Macron aujourd’hui, jeudi 29 février, l’Élysée assure « qu’il n’y aura pas de logement vacant », que « tout sera mis en service soit en location, soit vendu », précisant qu’« il n’y a pas que de l’accès à la propriété, c’est très mixte. On a aussi du logement locatif social, du logement locatif intermédiaire ».

Tout le monde attend que la magie des JO opère. Certains promoteurs promettent même aux acheteurs une photo dédicacée des athlètes médaillés d’or. « L’image des JO, la promotion qui va être faite autour du village olympique, la mise en service de la gare Pleyel devraient permettre justement d’accélérer les ventes de ces logements », énumère la communication de l’Élysée qui assure les promoteurs « d’un soutien si besoin ». 

Emilie Auffret