World News in French

Coupe de France : Le Puy Foot, l'ogre est devenu un petit poucet

4e tour

Aurec (D1) 0 - 19 Le Puy : entrée en lice prolifique

Pour ses débuts dans la compétition, samedi 30 septembre, Le Puy Foot n’avait pas fait dans la dentelle. Il avait écrasé une équipe trop joueuse d’Aurec.

Sur un grand terrain synthétique, les chances du pensionnaire de District étaient très minces au coup d’envoi. Elles étaient réduites à néant quand Aurec s’était décidé à jouer tous les ballons, malgré les cinq divisions d’écart.

Les Ponots n’avaient fait qu’une bouchée de leur adversaire. Le score était de 0-2 au quart d’heure de jeu. Puis tout s’était emballé avec 0-7 au tableau d’affichage, à la pause. Mais ce n’était que les prémices d’un festival offensif. En délicatesse lors de ses sorties en championnat, Mohamed Guilavogui en avait profité pour inscrire un octuplé (8 buts). Tandis que son équipe signait le carton du début de saison, en s’imposant 0-19.

Stéphane Dief se félicitait d’avoir vu son équipe réussir son entrée en lice en Coupe de France. Ce quatrième tour avait surtout permis de donner de la confiance à tout le monde, après une défaite (1-2) à Alès, en championnat.

5e tour

Aulnat (D2) 0 - 9 Le Puy :  les Ponots restent sans pitié

Le Puy pouvait se considérer comme chanceux, lors des premiers tirages de Coupe de France. Après avoir éliminé Aurec, il avait encore hérité d’une équipe de District, samedi 14 octobre, au 5e tour.

L’adversité était plus relevée que lors du premier match de Coupe, le terrain était plus compliqué, mais ce n’était pas suffisant pour déstabiliser les Ciel et Blanc. À Aulnat, dans le Puy-de-Dôme, Le Puy Foot avait pris le match par le bon bout pour ne pas se mettre dans une situation délicate. Mathis Royet avait ouvert le score à la 11e minute et Jules Meyer se chargeait de faire le break, dix minutes plus tard. À l’arrivée, Guilavogui se distinguait à nouveau, grâce à un triplé. Et le club de National 2 assumait son statut d’ogre face aux équipes de District, en l’emportant 0-9.

6e tour

Le Puy 3 - 0 Chassieu-Décines (N3) :  la dynamique est bien lancée

Alors que les débuts en championnat étaient mitigés, Le Puy Foot s’était servi de la Coupe pour regagner en confiance. Le match face à Chassieu-Décines, samedi 28 octobre, avait permis de mettre en lumière tout le potentiel offensif de cette équipe.

Pour son troisième match dans la compétition, le club ponot n’avait pas eu droit, cette fois, à un club de District. Mais le tirage avait encore été clément en lui proposant la réception d’un club qui évolue à l’échelon inférieur.

Comme face à Aurec et Aulnat, quelques semaines auparavant, une ouverture du score rapide avait mis les Vellaves sur la bonne voie. Au quart d’heure de jeu, Jules Meyer faisait trembler les filets, en profitant d’un bon service de Tommy Iva. Dix minutes plus tard, Chassieu était déjà mené 2-0 après un but contre son camp, sur corner. Le troisième but n’était marqué qu’en toute fin de partie, par Nicolas Pays, mais les joueurs de National 2 n’avaient jamais été inquiétés dans cette partie. Ils auraient pu corser l’addition, tant les bonnes séquences offensives s’enchaînaient. L’efficacité n’était pas au rendez-vous, mais l’essentiel était acquis.

Une période qui a marqué un tournant

Les Ponots avaient décroché leur ticket pour le 7e tour et comptaient un bilan fou de 31 buts marqués pour aucun encaissé, en trois matchs de Coupe. Victorieux face à Chassieu-Décines, ils étaient parvenus pour la première fois de l’exercice 2023-2024 à enchaîner trois succès de rang.

Durant cette période, où le calendrier alternait entre le championnat et la Coupe, les partenaires de Mehdi Beneddine ont construit la réussite de leur saison. C’était en octobre, après la défaite (1-2) contre Fréjus à domicile, que la série actuelle de 18 matchs consécutifs sans défaite avait été lancée.

Tout savoir sur le match

7e tour

Seyssins (D1) 0 - 2 Le Puy : un petit encore dévoré

Seyssins avait décidé d’organiser cette rencontre à Grenoble, dans le Stade des Alpes, dimanche 19 novembre.

L’équipe de District n’avait presque jamais eu la sensation de pouvoir piéger Le Puy Foot. Mais c’était le petit poucet qui avait proposé la meilleure résistance, grâce à un bloc bas. Les Ponots avaient dû s’employer pour forcer le verrou isérois.

Habitués à marquer très vite en Coupe, ils avaient dû insister jusque dans le temps additionnel de la première période, pour ouvrir le score sur une « Madjer » de Bryan Adinany. Lors du second acte, les Ciel et Blanc continuaient de buter sur la défense adverse. Il fallait attendre la 90e minute pour assister au deuxième but, signé Nicolas Pays.

8e tour

Chaponnay (R2) 0 - 3 Le Puy : toujours aussi sérieux

Tombeur de Hyères (N2) au 7e tour, Chaponnay-Marennes n’avait pas pu réitérer l’exploit, le dimanche 10 décembre, à Lyon.

Au 8e tour, le club de Christophe Gauthier bénéficiait toujours d’un tirage favorable. Il se déplaçait à Chaponnay-Marennes, encore en favori, en évoluant trois divisions au-dessus.

Pour passer sans se faire de frayeur, les joueurs de Stéphane Dief avaient repris les bonnes habitudes. Une très grosse entame avait permis de se sortir d’un éventuel traquenard. Pressés haut, les Rhodaniens commettaient des erreurs qui leur étaient fatales. Jules Meyer ouvrait le score à la 8e minute. Dans la foulée, Bryan Adinany faisait déjà le break. Un doublé de Jules Meyer, à la 24e minute, pliait définitivement cette partie.

Le score ne bougeait plus et Le Puy Foot s’imposait tranquillement 0-3 pour rallier les 32es de finale.

32e de finale

La Duchère (N3) 1 - 2 Le Puy :  le piège est évité

Les 32es de finale marquaient l’entrée en lice des clubs de Ligue 1. Le Puy Foot avait hérité d’un déplacement périlleux à Lyon-La Duchère, samedi 6 janvier.

Chez une équipe invaincue et prétendante à la remontée en National 2, Le Puy ne s’avançait pas en grandissime favori. Après avoir balayé des équipes de niveau inférieur, il se retrouvait face à une formation capable de lui poser des problèmes.

Comme d’habitude, le pensionnaire de National 2 avait pris le match par le bon bout, pour plonger son adversaire dans la difficulté. À la 5e minute, Issiaka Karamoko se retrouvait seul face au gardien et parvenait à ouvrir le score, tout en finesse. Le stade Balmont était climatisé. Quelques minutes avant la mi-temps, Bryan Adinany jetait un nouveau coup de froid en plaçant un joli coup de tête pour faire le break.

À 0-2, les protégés de Christophe Gauthier se dirigeaient vers une qualification tranquille. Avant que Bentahar ne réduise l’écart, à la 83e minute. Le Puy venait de concéder son premier but dans la compétition, mais restait solide afin de préserver la victoire et de se qualifier en 16e de finale, pour la troisième fois en quatre ans.

16e de finale

Le Puy 2 - 1 Dunkerque (L2) : un match maîtrisé

Samedi 20 janvier, pour la première fois, le club de Christophe Gauthier avait délaissé le costume de favori. Son nouveau statut d’outsider lui avait souri.Face à une équipe de Dunkerque à la peine en championnat, les Vellaves savaient qu’ils pouvaient créer la surprise, malgré les deux divisions d’écart.

Les Nordistes avaient eu une énorme occasion après une minute de jeu et puis plus rien. Gênés par une bande du terrain gelée, ils avaient laissé la maîtrise du ballon aux locaux. Devant un public de Massot bouillant, Le Puy Foot avait dominé de manière presque étonnante. Il n’était pas surprenant, en revanche, de voir Issiaka Karamoko ouvrir le score, peu avant le quart d’heure de jeu. À la 32e minute, l’ailier était encore à l’affût pour reprendre un penalty d’Adinany qui avait frappé le poteau. Les pensionnaires de quatrième division viraient donc logiquement en tête 2-0, à la pause. Pas de quoi susciter une réaction de l’USLD qui était même réduite à dix, à l’heure de jeu. Malgré la réduction de l’écart de Gaëtan Courtet à la 78e minute de jeu, les partenaires de Mehdi Beneddine n’avaient pas tremblé.

Ils offraient à leurs supporters la deuxième qualification de l’histoire du club en huitièmes de finale de la Coupe de France.

8e de finale

Le Puy 2 - 1 Laval (L2) : l’euphorie au bout d’un scénario fou

Toujours aussi entreprenants, les Ciel et Blanc avaient pris le dessus sur Laval, mercredi 7 février, grâce à un penalty de Jules Meyer au bout du temps additionnel.

Pour la première fois, Le Puy Foot avait réussi à bien négocier le match qui avait suivi un exploit. Le tout pour s’offrir le scalp d’un nouveau club de Ligue 2.Il avait encore fallu monter en gamme, parce que Laval, contrairement à Dunkerque, est une équipe qui bataille pour monter en Ligue 1. Mais les Ponots avaient abordé ce rendez-vous sans complexe, comme à leur habitude. Ils se créaient trois grosses occasions dans les dix premières minutes. Finalement, la lumière venait de Jules Meyer à la 25e minute de jeu, sur une frappe limpide à l’entrée de la surface. Cette ouverture du score donnait des ailes à ses coéquipiers. Les hommes de Stéphane Dief continuaient de jouer leur football. Mais ils manquaient de réalisme pour faire le break.

Cette inefficacité devant la cage, tout le peuple ciel et blanc la regrettait, quand Tchokounté égalisait à la 85e minute. Pas de quoi assommer la bande à Dief. Dans une ultime percée, Nicolas Pays obtenait un penalty. Jules Meyer le transformait au bout du temps additionnel. Le Ligérien propulsait Le Puy Foot vers le premier quart de finale de Coupe de France de son histoire. La ville était plongée dans l’euphorie, au milieu des klaxons et feux d’artifice.

L’engouement va continuer de prendre des proportions inespérées, ce jeudi soir, avec ce quart de finale disputé dans le Chaudron de Geoffroy-Guichard.

Lucas Jacquet

Читайте на 123ru.net