Au cours des cinq dernières saisons de Ligue des championsentre Real Madrid, Manchester City, Bayern Munich e Paris Saint Germaintoujours au moins trois d’entre eux se qualifiaient pour le quarts de finale. Quand il n’y en a pas, c’est parce qu’il est tombé sur l’un d’eux (le PSG au Bayern en 22/23 et au Real Madrid en 21/22 ; le Real Madrid à City en 19/20).

Tous les titres ne sont pas nécessairement restés avec eux, puisque le Chelsea battre City en 2021 en finale, mais en tout cas la Ligue des Champions n’est pas un tournoi sujet aux surprises dans les phases ultérieures.

Après Le classement serein du PSG face à la Real Sociedad et le retournement de situationsans surprise, de Le Bayern contre la Lazioc’était aux madridistas et aux cityzens de confirmer leur favoritisme ce mercredi.

Pep Guardiola a épargné l’équipe et a fait tourner l’équipe dans un autre victoire facile contre Copenhague. Après le 3-1 au Danemark, ils ont répété le score en Angleterre et se sont qualifiés comme prévu lors du tirage au sort.

City est en fait devenu la première équipe à marquer au moins trois buts lors de neuf matches consécutifs dans une compétition de l’UEFA.

Facile pour certains, plus douloureux pour d'autres : le Real Madrid, Manchester City, le Bayern et le PSG sont de nouveau en quarts de finale de la Ligue des championsjouer
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Le gardien de Copenhague est battu contre Manchester City en Ligue des Champions

Kamil Grabara a laissé le ballon glisser entre ses doigts et a vu le tir de l’Argentin Julián Álvarez entrer, donnant à City une avance de 2-0.

Au Santiago Bernabéu, la vie du Real Madrid était beaucoup plus compliquée. Avec la défaite au match aller, le RB Leipzig a pris une position offensive et a mis la pression sur les meringues dès le début. Et en première mi-temps, ils étaient meilleurs.

Carlo Ancelotti a répété la formation tactique du match contre Valence, le week-end dernier. Tony Kroos était le « volant », avec Eduardo Camavinga e Aurélien Tchouamenet devant eux. Federico Valverde rempli la fonction de Rodrygo à droite de l’attaque ; Jude Bellingham occupait la voie centrale et Vinicius Junior est parti de la gauche.

Très inefficace avec le ballon et lent dans les transitions, le Real Madrid est revenu en seconde période avec Rodrygo à la place de Camavinga et un changement tactique, reprenant la formation qui a le mieux fonctionné pendant la saison : Valverde et Bellingham marquant de l’extérieur sur la deuxième ligne et attaquant de l’Intérieur ; Vinicius et Rodrygo en duo offensif.

À partir de ce moment-là, la vie madrilène s’est améliorée, mais ce n’était pas forcément facile. Le but est intervenu après une belle transition, qui a commencé avec la récupération de possession de Kroos, une belle passe de Bellingham et un mouvement intelligent et une belle finition de Vini. Mais l’égalisation allemande est intervenue peu après, grâce à une tête de Willi Orban.

Ancelotti a encore changé la donne avec l’arrivée de Luka Modrić e Joselutandis que l’excellente équipe de Leipzig, sous les ordres de Marco Rose, a maintenu le même niveau du début à la fin, tant au niveau tactique que dans la pression sur l’adversaire.

Il ne s’agissait pas d’un match spectaculaire, avec de grandes occasions des deux côtés, mais plutôt d’une confrontation tactique et équilibrée, où Leipzig, surtout, a prouvé sa force face au plus grand club du monde. Mais au final, comme cela arrive presque toujours en Ligue des Champions, a donné au Real Madrid.