Au collège Voltaire d'Ussel, une classe de 4e remportera-t-elle le concours national de création d'une une de journal ?

Le 19 mars, les élèves de 4e A du collège Voltaire d’Ussel n’auront qu’une journée pour réaliser la une d’un journal. C’est le défi lancé par un concours du Clemi de Créteil. En amont, ils se sont intéressés au métier de journaliste.

«Comment savez-vous que ce que vous écrivez est vrai ? Jusqu’à quelle heure pouvez-vous écrire ? Est-ce qu’il vous arrive de ne rien avoir à mettre dans le journal ? ».Ces questions, les vingt-neuf élèves de la classe de 4e A du collège Voltaire d’Ussel les ont posées à une journaliste de La Montagne, venue leur expliquer son métier, son parcours et sa vie au quotidien.

Semaine de la presse et des médias dans l'école

L’objectif : les aider dans le projet pédagogique qu’ils mènent en Éducation aux médias et à l’information (EMI). Car la classe participe au concours de unes porté par le Clemi (Centre pour l’éducation aux médias et à l’information) de Créteil et organisé dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias dans l’école. « Je voulais inscrire une classe de 4e à ce projet parce que c’est un niveau où il y a généralement peu de projets engagés », a indiqué François Ballas, professeur documentaliste. Avec Lise Beynel, professeure d’histoire-géo et d’enseignement moral et civique, ils ont choisi la 4e A.

Au collège Voltaire, la classe orchestre a trouvé ses marques

À partir de dépêches de l'agence France presse

Le but : « le 19 mars, les enfants vont recevoir des dépêches de l’Agence France presse qui ont été sélectionnées au préalable et doivent construire une une d’un journal à partir de ces dépêches qu’ils doivent hiérarchiser. Ils auront aussi des visuels », explique François Ballas. Les adolescents auront donc une journée pour créer leur une numériquement avant de l’envoyer aux organisateurs.Ce projet est, pour les enfants, une petite parenthèse. « Ça nous change des travaux que l’on fait d’habitude comme les exposés… Je trouve que c’est bien », sourit Ikra. Reste aussi à trouver un nom à leur journal. 

Estelle Bardelot