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Un millier d'emplois à pourvoir dans le Puy-de-Dôme

Un millier d'emplois à pourvoir dans le Puy-de-Dôme

Ce mercredi se tenait le Forum des métiers territoriaux à Polydome. L’occasion de découvrir ces professions méconnues qui, pourtant, embauchent.

Quand on dit fonction territoriale, on pense « agent technique, secrétaire et maire, voilà tout », estime Lydie Rebillard avec vingt-cinq ans d’expérience. Pourtant, la fonction territoriale, c’est plus de 250 métiers. Le panneau dans le dos de la RH de La Bourboule liste des maçons, peintres, policiers, élagueurs… « Dans une précédente collectivité où je travaillais, nous avons même eu un pharmacien. »

16.000 salariés dans le département

C’est l’un des avantages de la fonction territoriale, l’une des trois fonctions publiques (avec celle d’État et hospitalière) : la diversité de ses métiers. « Combien on recherche d’emploi?? Je ne sais pas. » Camille Chiesa, au Département, fait alors défiler le site de l’institution avec une liste qui paraît sans fin. Il y aurait un millier d’offres d’emploi en permanence dans le département (*), selon Tony Bernard. Il est l’organisateur du forum, maire de Châteldon et surtout président du centre de gestion, qui gère les RH de toutes les collectivités de moins de 50 agents. Soit les 600 collectivités puydômoises, sauf le CCAS de Clermont, le Sdis, la Métropole, la Ville de Clermont, le Département et la Région. Au total, 16.000 employés. 

La question n’est pas d’opposer privé et public. La question, c’est de savoir dans quel milieu on sera épanoui.

Réputée moins lucrative que le privé, la fonction publique à d’autres atouts. « On peut entrer comme agent territorial et passer dans l’hospitalière par exemple », explique Lydie Rebillard.

Le préfet, haut représentant de la fonction publique

Diversité, disponibilité, mobilité. Mais surtout, les professionnels présents parlent de mission. La mission publique pour donner un sens à son métier. Ce qui a motivé aussi Joël Mathurin, préfet du Puy-de-Dôme, en visite. « Dans les années 90, c’était un peu loser de choisir la fonction publique. J’ai fait une école d’ingénieur à la veille de la révolution informatique. Le privé était très attractif. Mais moi… C’est bête à dire peut-être, mais je voulais changer la vie des gens. Ma mission, c’est l’autre. »

La France s’est construite autour de l’État. Dans un monde complexe et instable, il y a une permanence de l’État. Et on revient à un État de proximité. On peut faire un super service dans toute la France, si on ne l’apporte pas aux gens, il n’existe pas. C’est ma fonction. Je suis le dernier kilomètre.

Le préfet fait partie, lui, de la fonction publique d’État qui tiendra aussi son forum, le 19 mars, à la Drac, toujours dans le cadre de la Quinzaine de l’emploi public.  (*) Disponibles sur le site emploi-territorial.fr.

Simon Antony

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