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Romaric Poirier, nouveau directeur du Back Step à Vichy, présente son dernier spectacle

Jusque-là simple programmateur depuis la reprise du Back Step, à l’automne dernier, Romaric Poirier replonge dans une facette de son « vrai métier, auteur et metteur en scène ». Il a commis six autres pièces, autrefois, dans sa vie parisienne, « mais là, c’est la grande première à Vichy », sa nouvelle ville d’adoption.

« À chaque fois, il m’a fallu neuf mois d’écriture, comme pour une gestation. D’abord, bien cerner l’idée, puis le cadre. Important le cadre parce que c’est lui qui va fixer les contraintes de l’évolution du scénario. Enfin, on ne rentre dans l’écriture que lorsque l’on a trouvé la chute à l’histoire. »

Ces préambules posés, Romaric Poirier a posé les dialogues sur la page blanche. « Ce qui m’a facilité la tâche, c’est que j’avais en tête les deux comédiens qui allaient endosser les rôles. Avec Pablo Gallego, on s’était raté de peu, il y a six ans, pour cause d’emplois du temps incompatibles. Avec Cendrine Gourbin, c’est la pandémie qui nous avait empêchés de collaborer. Je connaissais leur caractère, leur manière de travailler, ça aide. »

« Une pièce, c'est un travail collectif »

Le néo-Vichyssois avoue « avoir besoin de ressentir de l’affection pour les comédiens » avec qui il travaille. En janvier dernier, il les a accueillis en résidence pendant une semaine. « Une relecture à trois voix a permis d’ajuster les répliques, le scénario. Une pièce, c’est un travail collectif », assure-t-il.

Quid de cette dernière ? Un rebord de fenêtre au 39 e étage d’un gratte-ciel new-yorkais. « Il » vient d’arriver aux States et il a le vertige. « Elle » s’apprête à repartir et elle est non-voyante. Des contraintes de l’espace vont naître l’histoire. « Romantique, parce que j’aime bien les belles histoires. Comédie, parce que, que serait-on sans humour ? »

Cendrine Gourbin et Pablo Gallego sont à Vichy depuis quelques jours, sous la tutelle de Romaric Poirier, dans la peau cette fois du metteur en scène. « Six à huit heures de travail par jour. Épuisant, mais tellement jouissif, concèdent-ils tous les deux. La sauce prend. » Les complicités sont évidentes sur la scène. Les échanges fructueux entre cette dernière et le strapontin sur lequel trépigne Romaric.

Pratique. J’irai où tu iras… ou pas !, comédie romantique écrite et mise en scène par Romaric Poirier, au Back Step les vendredi 15 et samedi 16 mars, à 21 heures, et dimanche 17 mars, à 16 heures.Tarifs : plein, 18 € ; réduit, 15 et 12 €.

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