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Plus d'un millier de fonctionnaires défilent pour de meilleurs salaires ce mardi à Clermont-Ferrand

Plus d'un millier de fonctionnaires défilent pour de meilleurs salaires ce mardi à Clermont-Ferrand

Salaires, inflation, reconnaissance... Les revendications des personnels de la fonction publique sont nombreuses ce mardi 19 mars. La manifestation clermontoise a réuni plus d'un millier de fonctionnaires.

Plus d'un millier de personnes se sont élancées, ce mardi 19 mars aux alentours de 10 h 45, du siège de Clermont Auvergne Métropole situé sur l'avenue de l'Union-Soviétique.

Les manifestants répondent à un appel de huit syndicats (CGT, FO, CFDT, CFE-CGC, FA, FSU, Solidaires et Unsa) à la grève dans la fonction publique. Cette dernière compte trois versants, tous appelés à débrayer ce mardi : la fonction publique d'État, la fonction publique hospitalière et la fonction publique territoriale.

Hausse des salaires

Principale revendication des manifestants, les salaires sont dans tous les esprits après un gel du point d’indice de la fonction publique entre 2010 et 2015 puis de 2018 à 2021.

"Aujourd'hui, le point d'indice est à 4,90 €", expose Aodren Le Guern, secrétaire départemental de la CGT territorial, "s'il n'avait pas été gelé, il serait aujourd'hui à 6,34 €. Nous demandons 6 euros."

Cette revendication nationale d'une hausse des salaires est le mot d'ordre de la centaine de cortèges et rassemblements prévus ce mardi dans toute la France. "Au niveau local, nous dénonçons aussi la décision des maires de 21 communes de ne pas accorder la prime de pouvoir d'achat aux fonctionnaires territoriaux", poursuit Aodren Le Guern.

Dégradation du service public

Les manifestants plaident également pour le recrutement de "personnel sous statut, et non contractuel" et dénoncent la "forte dégradation des conditions de travail et donc du service rendu". 

Je suis aide-soignante à domicile sur le secteur de Billom et le manque de personnel fait que l'on n'a pas l'impression de rendre un service de qualité, on fait au rabais.

"J'ai connu le avant et le après. Aujourd'hui, c'est compliqué pour l'usager et pour celui qui rend le service, qui doit travailler toujours plus vite avec moins. Le service public n'a pourtant pas cette notion de rentabilité. Il sert le plus grand nombre sans regarder la couleur, le revenu... Le dégrader, c'est créer de l'inégalité."

Louise Llavori

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