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Vent d’apaisement : Les onze commandos de la «Force Spéciale», libérés

A la faveur de l’amnistie, Pape Mamadou Seck et ses 10 coaccusés dénommés Commandos « Forces spéciales », ont recouvré hier, la liberté. Dans cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive, 11 individus, supposés appartenir à ce que l’Etat avait appelé « Forces spéciales », avaient été arrêtés le 29 juin 2022 et envoyés à la Maison d’arrêt de Rebeuss, nous informe "Le Témoin".
Le Journal rappelle qu’ils étaient accusés de complot contre l’autorité de l’Etat, actes de nature à occasionner des troubles graves, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, détention et transport de produits et substances incendiaires? en vue de la commission d’actes en rapport avec une entreprise terroriste…

Bref, ironise le journal, c’est juste s’ils n’avaient pas été accusés de détenir une bombe nucléaire et de vouloir la larguer sur le Sénégal. Ils avaient été arrêtés en marge de la marche interdite de la coalition Yewwi Askan wi le 17 juin? en possession, selon les policiers, de quantités importantes de produits pour la fabrication de cocktails Molotov.

Suite à cette marche, qui protestait contre le rejet de listes candidates aux législatives du 31 juillet, plus de 100 personnes avaient été arrêtées. Celui qui avait été présenté comme le leader de ce groupe, l’inspecteur des Impôts et des Domaines, Pape Mamadou Seck, responsable de Pastef, s’était évadé du pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec, dans la nuit de 9 à 10 juillet 2022, où il était hospitalisé suite à la dégradation de sa santé.

Le mis en cause avait été interpellé plusieurs jours après, à Darou Karim, dans le département de Mbacké, où réside son marabout.

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