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La Ponote Laurie Maleysson finit première Française sur le marathon de Paris

La Ponote Laurie Maleysson finit première Française sur le marathon de Paris

Laurie Maleysson a étonné sur le marathon de Paris, ce dimanche, en terminant quatorzième féminine et première Française. Pour sa première sur cette distance, la Ponote de 32 ans a signé un chrono de 2 h 46’ 29.

C’était pour elle une surprise, découverte bien après son arrivée. Laurie Maleysson a terminé première tricolore sur le marathon de Paris, dimanche. « Je n’avais aucune idée de cela pendant la course, même si je doublais des filles. Je l’ai découvert après ma douche quand j’ai été inondée de messages, raconte la Ponote. Même si la densité des concurrentes n’était peut-être pas énorme, c’est quand même une fierté de finir première Française. »

Dans le dur après le trentième kilomètre

Au-delà de ce titre honorifique et d’une quatorzième place au scratch chez les féminines, elle était plutôt attachée à son chrono. « Je m’étais fixé l’objectif de passer bien en dessous des trois heures, en me rapprochant d’une allure de 3 minutes et 55 secondes au kilomètre », explique l’athlète. Son objectif était rempli avec brio puisqu’elle bouclait l’épreuve en seulement 2 h 46’ 29, pour une vitesse moyenne de 15,21 km/h.

Si Laurie Maleysson a fini fort dans les deux derniers kilomètres, elle a dû puiser dans ses réserves pour signer une telle performance et devancer la deuxième tricolore, Camille Massol, de 19 secondes. « Jusqu’au trentième kilomètre, ce n’est pas languissant. C’est la capitale, il y a de la densité, les monuments, la musique… Après, ça devient plus difficile. On se raccroche un peu à ceux avec qui l’on court et aux groupes de devant à rattraper », confie la sociétaire de Velay Athlétisme.

Sa préparation lui a permis de bien appréhender cette fin de course. Habituée aux distances plus courtes, elle avait adapté ses séances lors des trois derniers mois, afin d’arriver fin prête dans la capitale. « J’ai découvert de nouveaux entraînements, c’était très intéressant, avec beaucoup de volume. J’ai eu la chance de pouvoir compter sur mon entraîneur Patrice Ducret qui me connaît depuis plusieurs années et qui m’a poussée. »

Comme 46 % des 54.000 engagés sur le marathon de Paris, Laurie Maleysson s’alignait pour la première fois sur une telle distance. Un objectif ambitieux, seulement sept mois après avoir accouché. « Je dois remercier mon conjoint qui m’a permis de jongler entre ma vie de famille, ma vie professionnelle et les nombreux entraînements », salue la championne.

Un marathon qui en appelle d’autres

Après cette prouesse, la coureuse n’avait que la récupération en tête. Mais elle se projette tout de même sur la suite de sa carrière. « J’ai envie de retourner sur de plus petites distances comme les 10 km ou les semi-marathons », reconnaît-elle. Selon l’évolution de sa récupération, elle pourrait d’ailleurs s’aligner sur les 15 km du Puy-en-Velay, le dimanche 5 mai.

Mais Laurie Maleysson ne compte pas laisser les marathons de côté. Elle a déjà pris son dossard pour l’épreuve de Valence (Espagne), en fin d’année 2024. « En espérant que je puisse améliorer mon chrono », sourit la Ponote.

 

Lucas Jacquet

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