Le jardin partagé cherche des bénévoles
Créé fin 2018 géré par un collectif avec le soutien de la municipalité, le jardin partagé de Beynat au presbytère, est devenu en quelques années, un site incontournable du bourg. Aujourd’hui, son développement et sa gestion nécessitent plus que jamais un besoin en bénévoles pour continuer à le faire vivre. Rencontre avec Martine et Patrice Journeau, membres de l’association des jardiniers des possibles.
Ou en est le jardin partagé à ce jour ? En presque 6 ans, le jardin s’est totalement transformé. Nous sommes partis d’un terrain nu pour en arriver à un lieu de jardinage avec des bacs en permaculture, des arbres et arbustes, des ornements floraux, une cabane en osier vivant, une spirale à aromates, une pergola monumentale, une boîte à jeux, un composteur collectif, deux nichoirs, sans oublier la fresque réalisée en 2023 et qui représente les grands noms de l’écologie.
Qui sont les artisans de cette transformation ? D’une manière générale, ce sont les bénévoles qui ont été au cœur de cette évolution. Les premiers chantiers ont été réalisés avec l’aide théorique et technique de Hélène Monéger de l’association Hortiphonie. La création du collectif des jardiniers de possibles a ensuite permis de réunir des bénévoles dont certains avec des connaissances et des savoir-faire appropriés. Nous collaborons aussi régulièrement avec des personnes extérieures (vannier, sculpteur, artiste peintre), des lycées agricoles et plus localement avec des associations, le Conseil municipal des Enfants (CME) et le collège. Le soutien du service technique est par ailleurs essentiel à la vie du jardin.
Quel est le rôle du jardin partagé ? L’objectif initial était de créer un lieu de partage et de rencontres autour de la thématique du jardinage et plus précisément du « cultiver autrement » par le biais de la permaculture. Nous avons mis en place plusieurs chantiers participatifs. L’intergénérationnalité est également un de nos chevaux de bataille. La participation assidue des jeunes collégiens du dispositif ULIS en est sans doute le meilleur exemple. La dimension éducative s’exprime également dans la mise en place de formations en lien avec « jardiner autrement ». Enfin le jardin est devenu un lieu de promenade, un lieu d’animation aussi lors des grosses manifestations comme la foire à la châtaigne ou la foire aux fleurs.
Quelles sont ses perspectives ? Aujourd’hui, nous souffrons cruellement d’un manque de bénévoles. Nous ne sommes que quatre à entretenir régulièrement le site et c’est bien trop peu. La baisse du nombre de bénévoles est aussi due à un essoufflement des personnes du collectif. S’occuper du jardin demande du temps.
Nous faisons donc un appel à toutes celles et ceux qui souhaiteraient nous rejoindre afin de mettre en place une nouvelle dynamique. En attendant, nous continuons nos actions, notamment avec une animation autour du conte le mercredi 1 er mai à l’occasion de la foire aux fleurs et aux volailles.
Quelles sont les principales qualités recherchées chez un bénévole ? l n’y a aucun profil type. Tout le monde est le bienvenu : jardinier débutant ou plus confirmé, jeune ou moins jeune, Beynatois ou pas.
Pratique. Le site est ouvert tous les jours au public mais les jardiniers sont présents le mardi après-midi et le vendredi matin. Ils peuvent cependant renseigner les personnes intéressées au 06.84.52.17.56.