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L'association Gîtes de France quitte Tulle pour s'installer à Brive

L'association Gîtes de France quitte Tulle pour s'installer à Brive

Outre une saison 2024 « qui s’annonce bien », Gîtes de France a confirmé jeudi, lors de son assemblée générale, que l’association quitterait Tulle à l’automne pour s’installer à Brive.

L’assemblée générale des Gîtes de France Corrèze s’est tenue jeudi à Tulle dans le petit amphi du Pôle bois, en présence d’une centaine de propriétaires adhérents. La principale bonne nouvelle qu’il faut retenir, c’est la saison estivale 2024 qui s’annonce sous les meilleurs auspices. Anaïs Mathou, la nouvelle directrice de Gîtes de France Corrèze évoque l’actualité des gîtes de France.Comment se présente l’été 2024 ?  Pour l’instant, c’est très bien engagé. Nous enregistrons une augmentation de 25 % de réservation par rapport à l’année dernière à la même date, c’est très encourageant. En revanche, après les années Covid qui ont vu les durées de séjour augmenter fortement, nous revenons à des durées du séjour qui excèdent rarement une semaine. Quels sont les principaux projets des Gîtes de France ?  C’est notre déménagement ! Nous sommes actuellement hébergés à la maison du tourisme à Tulle, quai Aristide-Briand et nous allons nous délocaliser à Brive. Cela doit se faire à l’automne. Nous reprenons un local place de la mairie en lieu et place de l’agence de voyage Thomas Cook. Mais plus généralement, nous souhaitons accroître le nombre de propriétaires de gîtes et d’hébergement.Il n’y a pas de recette magique pour ça ?  Non, bien sûr, mais nous proposons un véritable accompagnement de tous les porteurs de projets, depuis l’émergence d’une idée jusqu’à la commercialisation, nous avons une expertise de conseils selon le cahier des charges de Gîtes de France… et nos conseillers peuvent se rendre sur place.Êtes-vous confronté à des difficultés particulières ?  C’est principalement la concurrence que nous font les plateformes. Nous devons faire comprendre aux vacanciers que choisir gîtes de France, c’est s’assurer d’un savoir-faire, d’un accueil, d’un accompagnement, d’une qualité de logement et d’équipements…Vous avez signé une convention avec Valentin Prudon, le président de l’UMIH 19, l’Union des métiers de l’hôtellerie et de la restauration), c’est presque étonnant, de quoi s’agit-il ?  C’est une convention par laquelle nos adhérents s’engagent à mieux faire connaître les restaurants autour d’eux. C’est une sorte de bouche-à-oreille mais que l’on met par écrit. En échange, l’UMIH 19 nous propose de faire passer le permis d’exploitation dans ses locaux et à un tarif négocié grâce à son service UMIH Formation. Pouvez-vous nous rappeler combien la Corrèze compte de Gîtes et de chambre d’hôtes ?  Au total, 590 hébergements, surtout des gîtes. Et nous avons 480 propriétaires.Et quelle est la répartition sur l’ensemble du territoire ?  C'est un peu là que le bât blesse, la répartition n’est pas très homogène. 32 % de nos gîtes sont proches de la vallée de la Dordogne, 18 % sur le plateau de Millevaches, 15 % sur Vézère-Auvézère et 9 % en pays de Tulle, le reste est dispersé.Vous devez être sensible à l’attractivité du territoire et en même temps vous participez de cette attractivité, comment analysez-vous cela ?  C’est sûr que n’aurons jamais fini de promouvoir l’image de la destination Corrèze. C’est pour cela que les partenariats entre les tous acteurs du tourisme sont importants. Il y a l’idée bien connue que seul, on va plus vite mais qu’ensemble, on va plus loin. Et oui, nous participons à cette attractivité, par notre présence et le nombre de touristes que nous attirons sur le département, des touristes qui vont au restaurant, sur les sites touristiques, dans les commerces...Propos recueillis par Arnaud Besnard

Que sont venus chercher les touristes en Corrèze ?

 

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