Retour en images sur l'édition record du Millevaches Monédières remportée par Clément Christen

Troisième victoire sur le trail Millevaches Monédières, samedi 20 avril, entre Bugeat et Treignac, pour le Haut-Viennois Clément Christen, qui s’est imposé sur la distance reine des 53 km. Une 13e édition qui a vu la participation record de 1.400 concurrents.

Et de trois. Clément Christen (KM42 Saint-Just-le-Martel) a empoché, samedi 20 avril, un troisième succès sur le trail Millevaches Monédières. Le deuxième consécutif. Au contraire de l’an dernier, l’épreuve s’est déroulée sous un soleil printanier et dans le sens Bugeat-Treignac. Le traileur de Haute-Vienne s’est imposé sur le 53 km, qualificatif pour les championnats de France. Et encore plus que la précédente édition, l’inscrit de dernière minute, après avoir renoncé le week-end dernier à participer au marathon d’Annecy, n’a laissé que des miettes à ses adversaires.

Un écart conséquent

Au 11e km, il avait déjà près de deux minutes d’avance sur un trio composé du Girondin Sébastien Godet, son dauphin de l’édition 2023 et du Creusois Bryan Thomas, alors que quelques centaines de mètres en embuscade se trouvaient le Cantalien Vincent Heraut et le coureur du Dorat Guillaume Jusiak. A mi-course, les écarts restaient stables avant que Clément Christen ne se détache inexorablement après le passage à Pradines. Avec 10 minutes d’avance avant d’attaquer la montée du puy de la Monédière, la course était gagnée pour le Haut-Viennois. Une victoire finale en solitaire en 4 h 36’19” sur un parcours très sélectif.

Plus de 22 minutes après Clément Christen, Sébatien Godet franchissait la ligne d’arrivée en 2e position pour la 2e année consécutive. Une place qui a bien failli lui échapper. L’Ussellois Jérôme Astruc, auteur d’une belle remontée, 2e à quelques centaines de mètres de l’arrivée, devait se contenter de la 3e place sur le podium après une erreur d’aiguillage. Plus que rageant.

 

«Cela a été très très long. Lors des deux dernières descentes, j’avais des crampes partout. Je suis parti un chouïa trop vite alors que je n’avais pas de grosses sensations».

Si les favoris ont répondu présents chez les hommes, du côté des féminines la surprise est venue de Karine Maenza (Team Trail Explorer). L’athlète de l’Essonne s’est imposée en 6 h 04’10” avec un matelas confortable de près de 8 minutes d’avance sur l’une des favorites, Mathilde Lascout (Glénic Sport Nature), également 2e l’an dernier, la Girondine Géraldine Pic (Canéjan Athlétisme) complétant le podium.

Pas de suprise sur le 25 km remporté par Etienne Chappuis (Stade Clermontois) en 2 h 05’20” « sur un parcours très casse-pattes sur la fin » devant le Dordognot Jérôme Grasland, trois minutes derrière, et le Creusois Sébastien Danglard. Chez les féminines, la jeune espoir Manon Chatenet (ACA Saint-Yrieix) a également répondu présent en s’imposant en 2 h 25’ 35” avec à la clé une belle 11e place au général. Un succès que n’ont pas pu lui contester la Dordognote Esther Lhote et la Béglaise Ingrid Ricome, respectivement 2e et 3e à plus de 28 et 31 minutes derrière l’athlète de la Haute-Vienne.

Les classements complets des différentes courses sont à retrouver sur le site internet ok-time.fr

Grand favori du 13 km, Sven Durand (Montpellier Athlé), champion de France junior du 10 km en 2023, a remporté ce millésime 2024 en 54’14” devant Julien Falguère (Limoges Athlé) et Jonathan Demaret (Elan Ussel). Chez les féminines, la Creusoise Nora Gaumet a franchi la ligne d’arrivée en tête devant deux Corréziennes, Lisa Bonneval et Jeanne Orlianges (Bugeat Treignac Athlé).

 

Record et hommage. Avec 1.400 concurrents au départ, le Trail Millevaches Monédières a battu son record de participation à l’occasion de sa 13e édition pour la plus grande satisfaction des organisateurs du Bugeat Treignac Athlétisme. En cette année olympique, l’épreuve a rendu hommage à Alain Mimoun, champion olympique du marathon à Melbourne en 1956. Les traileurs ont ainsi foulé les chemins et les sentiers sur lesquels il s’était préparé avant de partir pour les Jeux Olympiques.

Frédéric Rabiller

Photos Fabrice Combe