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"On avait tout le potentiel pour monter sur le podium" : les regrets de Viltaïs après l'échec aux 24 Heures du Mans

À la suite de l'abandon du team moulinois Honda Viltaïs Racing et de sa moto 333, au bout de seulement trois heures et demie de course, le patron de l'équipe Yannick Lucot, révèle les coulisses de cette contre-performance.

Viltaïs n'a, hélas, pas était en mesure de pouvoir performer lors de cette 47e édition des 24 Heures motos. En effet, en raison d'un problème mécanique, le team moulinois a été contraint d'abandonner rapidement. Un regret que nous a partagé le team manager, Yannick Lucot. Entre frustration et refus de l'échec, le boss du team moulinois nous dévoile les dessous de ce revers.

Un échec relatif

"Il y a des choses à vivre plus compliquées qu’une casse. Ça fait partie de la course et de l’endurance, on sait que ce sont des compétitions très exigeantes. J’ai pu me reposer, j’ai pu dormir dans la nuit de samedi à dimanche (rires). S’il y avait un point positif à tirer, ce serait celui-ci. Mais globalement, on a fait une très très belle semaine. On avait réalisé des Pré-Mans très encourageants montrant que sur quatre demi-journées, on était en tête pendant trois. On passe à quelques dizaines de centièmes de seconde d’une pole, voire d’une deuxième place, ce qui est une vraie satisfaction, et ce qui n’était pas forcément le cas auparavant. On était performant, on savait terminer nos courses comme l’année dernière. On savait marquer des gros points et monter sur les podiums. Mais cette année, on peut vraiment batailler avec les écuries de pointe et les écuries officielles. Je rappelle que nous sommes une écurie privée."

La frustration

"Bien sûr qu’on nourrit de la frustration parce qu’on est très bien partis, on fait un très bon début de course, dans le rythme. Au bout de deux relais, on est à moins de 15 secondes des deux premiers. Après, voilà, on sait que les grandes équipes, que ce soit le SERT (Suzuki) qui gagne pour la 15e fois les 24 Heures du Mans a une histoire qui n’est pas comparable avec la nôtre. Nous, on doit encore construire la nôtre, prendre de la maturité, de l’expérience. Y’a rien de mieux que l’expérience. C’est ça qui doit nous rendre plus mature et plus fort pour la suite. Encore une fois, on a montré qu’on pouvait rivaliser avec les écuries officielles, et pour une écurie privée, c’est plutôt bon signe ! Il y a également beaucoup de sérénité parce que la saison n’est pas finie, il reste trois courses et on va se préparer pour espérer être plus performant que les saisons précédentes."

Les éventuels regrets

"La semaine aurait pu très très bien se dérouler, elle s’est bien déroulée jusqu’à ces deux premières heures de course, mais une vraie bonne semaine, c’est celle qui se termine le dimanche à 15 heures ! Bien sûr qu’on avait tout le potentiel pour monter sur le podium. Alors avec des si, on mettrait Paris en bouteille, mais au regard du déroulé de la course qu’on faisait, on aurait pu être devant. On a encore passé un step avec la moto, mais aussi avec l’équipe : la cohésion, le travail des mécaniciens, la sérénité, la confiance, ils ont été parfaits ! Les pilotes n’ont pas fait une seule erreur de la semaine. Ça prouve le climat de confiance qui règne dans l’équipe. Voilà, ça fait partie de l’endurance, cette fois-ci c’était nous, d’autres fois ce seront les autres, puis inversement, c’est comme ça que ça se passe. On n'est pas récompensé, c’est la dure loi du sport mécanique."

L’incident technique

 

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