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Il avait une scie pliable sous l'oreiller : un Puydomois de nouveau condamné pour violences conjugales

Il avait une scie pliable sous l'oreiller : un Puydomois de nouveau condamné pour violences conjugales

Un Puydomois de 43 ans a été jugé dans le cadre d’une comparution immédiate, ce lundi 22 avril, une nouvelle fois pour des violences conjugales.

Ils se connaissent depuis vingt ans et se sont recroisés en cure de désintoxication en 2023, car elle venait lui rendre visite. À la sortie de la clinique, le prévenu est allé s’installer chez la victime. Il est également suivi en psychiatrie, en proie aux démons de l’alcool.

Son casier fait également état de sept mentions, principalement pour alcool au volant. Ce qui n’arrange pas les affaires du Puydomois, c’est qu’il a déjà été condamné pour des violences conjugales, en 2023, pour des faits commis en 2022 sur sa précédente compagne.

"Bière, rouge, rosé"

Ça a donc recommencé avec sa nouvelle concubine. Comme souvent, ils s’étaient alcoolisés massivement, samedi soir. "Bière, rouge, rosé", détaille le prévenu.Une nouvelle dispute a éclaté, comme souvent pour le même motif. Lorsqu’il regarde un film, il se plaint du trop grand volume sonore lorsque la victime regarde des vidéos des réseaux sociaux sur son téléphone.

Le ton est monté rapidement, elle aurait reçu des coups de poing sur le visage. "Je regrette ce que j’ai fait", explique le quadragénaire tout en concédant seulement avoir porté une gifle. Mais ses souvenirs sont flous. "Avec l’épilepsie, c’est souvent que je fais des crises et j’ai des trous de mémoire."

Vers 21 h 45, après que la Puydomoise est partie se réfugier chez une voisine, les gendarmes ont débarqué dans le logement. Les deux protagonistes sont alors effectivement largement alcoolisés. Le lendemain, onze heures après son interpellation, il avait encore 1,78 g d’alcool dans le sang.

Lors de son arrestation, les militaires l’ont trouvé allongé sur son lit, une scie pliante sous l’oreiller… "La scie, c’est pour couper du bois, pour l’insert qui se trouve à côté du lit. Ce soir-là, j’avais peur qu’elle me mette un coup avec…", se justifie-t-il.

Malgré la situation, la victime n’a pas souhaité déposer plainte, car elle souhaite poursuivre cette "relation toxique". Ce qu’elle confirme encore à l’audience, lundi après-midi. "Ils étaient tous les deux dans un état second. Le problème dans ce couple, c’est l’alcool", plaide Me Girard en défense.Le tribunal condamne le prévenu à huit mois de prison, dont six avec sursis probatoire, ainsi qu’à la révocation d’un précédent sursis à hauteur de trois mois. Soit cinq mois ferme en tout.

Le prévenu a également une obligation de soins, de travailler et interdiction de paraître au domicile de la victime. 

Julien Moreau

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