Pannes en série après le plein d'essence chez Leclerc à Brive : "une erreur humaine", assure le PDG du magasin

Pendant plusieurs jours, les pannes de voiture se sont succédé pour les usagers de la route qui ont fait leur plein chez Leclerc à Brive (Corrèze). Ce lundi 22 avril, le PDG du magasin parle d’une « erreur humaine » lors de l’approvisionnement de la station en carburant.

Ce lundi 22 avril, dans la matinée, un écriteau “en panne” prévenait les usagers des dysfonctionnements de certaines pompes, à la station-service de Leclerc, avenue Jaques et Bernadette Chirac, à Brive (Corrèze). « Il est impossible de se servir en sans-plomb 95 le temps que nous réalisions des vérifications. Nous avons reçu de nombreux appels ce matin », nous expliquait-on du côté de l’enseigne.

438 euros de réparations

Dans le courant de la semaine dernière, les pannes de voiture se sont en effet multipliées dans l’agglomération briviste. Le point commun entre tous ces sinistrés de la route : avoir fait le plein à la station-service de Leclerc.

Parmi eux, Sonia. « J’ai pris de l’essence 95. Mais ma voiture n’a pas voulu démarrer le lendemain matin, j’ai dû la faire dépanner et ça m’a coûté 438 euros. Heureusement que je n’ai pas roulé avec?! Maintenant, j’attends de voir si je peux ou non me retourner contre Leclerc pour espérer être remboursée. J’ai bien mis de l’essence 95, ce qu’il faut à la voiture, et j’ai gardé le ticket de caisse », explique l’automobiliste en colère.

« Ce genre de défaillance peut entraîner des casses moteurs »

Renseignements pris auprès des dépanneurs, au moins 35 voitures ont subi une panne après avoir fait le plein dans la station essence de la grande surface. Des pannes en séries qui font écho aux faits similaires qui ont été signalés en Gironde.

À Malemort, dans le garage Feu Vert, où une dizaine de véhicules ont été pris en charge, les opérations de siphonnages se sont multipliées. « Le carburant a été remis aux usagers pour qu’il puisse être analysé. Pour avoir un résultat d’expertise, il faut compter entre cinq et huit semaines, nous explique-t-on. Ce genre de défaillance peut entraîner des casses moteurs et on ne peut pas savoir quels dégâts on va constater à moyen terme. »

« Pas de problème »

De son côté, José Lopez, PDG du centre commercial en question, parle d’une « erreur humaine » et réfute tout rapport avec les faits constatés en Gironde. « Le transporteur a déversé du gasoil dans la cuve d’essence. C’est tout. Cela concerne le sans-plomb 95 uniquement. Tous les gens concernés nous ont contactés. Pour ce genre de cas, il y a des assurances », déclare le PDG du Leclerc de Brive. Ce dernier n’a pas souhaité communiquer le nombre d’usagers impactés. « Il n’y a pas de problème », minimise-t-il. 

Pierre Vignaud