Théo Riffaud, graffeur impliqué et acteur
Dans le quartier des Garets, des fresques murales occupent l’espace. Ce sont les œuvres de Théo Riffaud, âgé de 18 ans.
Comme beaucoup de jeunes, cet artiste se sent concerné par le réchauffement climatique. Comment exprimer sa crainte et son refus de voir la nature changer d’aspect ? Théo Riffaud a choisi la peinture comme moyen d’expression.
Trois fresques attirent l’œil au 46, avenue de Bellevue, à Vichy. « Non à la montée des eaux, Non au plus 1,5 degré, Non à la pollution ». Des couleurs qui montrent New York sous les eaux, des déchets mêlés au bleu de la mer.
« Mes fresques sont engagées dans l’écologie ou contre le racisme systémique d’état et contre les maux de la société en général », mentionne le jeune peintre.
« Je suis autodidacte mais je dessine depuis longtemps et je veux faire passer un message politique par le biais du dessin et de ma peinture, à ma façon. En partenariat avec Renaud Sauzedde et les jeunes du collège les Célestins, j’ai réalisé un banc exposé au collège des Célestins, sur les valeurs républicaines. Je suis également très engagé dans l’écologie notamment concernant la cause animale et le racisme. Mes fresques sont des messages qui veulent exprimer ma colère », insiste le peintre.
À l’appel d’autres artistes vichyssois et de la région, il a le projet de réaliser plusieurs fresques sur d’autres murs. Il est dans l’attente de l’accord de la mairie.