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Le lavoir de Langlade, ce petit joyau brut est en cours de restauration au Puy-en-Velay

Le lavoir de Langlade, ce petit joyau brut est en cours de restauration au Puy-en-Velay

Situé au cœur du quartier de Taulhac, le lavoir de Langlade est en cours de restauration. Les travaux, confiés aux ateliers de Chanteloube, viennent de démarrer. Visite de chantier.

Il faut d’abord savoir qu’il existe pour le débusquer, mais quiconque s’en approche succombe à ses charmes. Camouflé par le couvert des arbres, le lavoir de Langlade est un petit joyau brut au cœur du quartier de Taulhac. Une pépite patrimoniale, située en contrebas de l’ancien verger animé par l’association Jardins fruités, à laquelle la Ville du Puy veut redonner son lustre d’antan, elle qui « raconte une histoire », rappelle le maire, Michel Chapuis.Les élus de la Ville du Puy se sont rendus sur le chantier, vendredi dernier. 

Cette histoire d’un autre temps, c’est celle des aïeules des Taulhacois, des lavandières et des dentellières qui lavaient le linge dans cette eau de source, en provenance « du plateau qui surplombe le vieux Taulhac ». Le lavoir, « c’était un lieu de rencontre et d’échanges ». Un lieu de vie aujourd’hui délaissé.

D’ordinaire si « paisible », le site qui « n’a pas bénéficié de travaux depuis les années quatre-vingt-dix », fait actuellement l’objet d’une cure de jouvence (dont le coût n’a pas été communiqué par la municipalité ponote, N.D.L.R). Spécialisés dans la restauration du bâti ancien, les ateliers de Chanteloube et leur gérant, Eric Beauvarlet, se donnent deux mois pour le remettre en état, au moyen de techniques et de matériaux d’origine.Les ateliers de Chanteloube se sont donné deux mois pour remettre le site en état. 

« Les travaux viennent de débuter. Ils consistent d’abord à nettoyer le site pour pouvoir dresser un premier état des lieux », rapporte Jean-François Exbrayat, l’adjoint en charge de la qualité de vie. Car il y a, selon Philippe Ribeyre, l’élu délégué à la vie des villages, « des infiltrations d’eau de partout » et celles-ci « menacent le lavoir ». « D’où vient l’eau et où va-t-elle ? ». C’est la question à laquelle doivent répondre les ouvriers des ateliers de Chanteloube avant d’entreprendre la restauration.

« Colmatage des fuites », « recanalisation de la source », réfection de la toiture, jointoiement des pierres, reprise des fondations d’un mur de soutènement et des abords ou encore création d’une calade en galets le long du ruisseau le taulhac, sont au programme de ce chantier, sans lequel ce joli patrimoine vernaculaire aurait pu définitivement tomber… dans l’oubli, mais pas que. « Sans une intervention, dans cinq ans, il était par terre », assure Philippe Ribeyre. Avec ces travaux, le site va s’offrir une seconde jeunesse et l’installation d’un banc ou d’une table de pique-nique doit permettre de profiter pleinement de ce cadre « bucolique » et de sa fraîcheur pour des années encore. 

 

Ophélie Crémillieux

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