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Ces habitants de Vichy ont adopté la France

Ces habitants de Vichy ont adopté la France

17 nouveaux citoyens et citoyennes ont obtenu leur « diplôme » de naturalisation française, lundi 6 mai, à la sous-préfecture de Vichy.

Les ressortissants de l’Hexagone ne naissent pas toujours Français. Parfois, ils le deviennent.

La naturalisation peut s’opérer de deux manières : soit par déclaration, lorsqu’elle est acquise à la suite d’un mariage, par exemple. Ou bien par décret, une démarche qui comprend notamment un entretien pour vérifier « l’assimilation des candidats à la communauté française (*) ». Dans les deux cas, la démarche est volontaire, et le précieux sésame est remis aux prétendants après un parcours qui peut durer plusieurs années.

Une cérémonie émouvante

Lundi 6 mai, à la sous-préfecture de Vichy, 17 nouveaux citoyens et citoyennes ayant obtenu une réponse favorable à leur demande ont ainsi acquis officiellement la nationalité française, lors d’une cérémonie aussi solennelle qu’émouvante.

11 nations y étaient représentées : Russie, Tunisie, États-Unis, Guinée, Royaume-Uni… C’est là que vivaient Ruth et Gareth, couple de retraités, avant d’emménager à Naves. « Nous avions une résidence secondaire en France. Avec le Brexit, on a eu peur de ne plus pouvoir venir comme on le souhaitait. Alors on a choisi de poser définitivement nos bagages ici. » Amusé, Gareth précise : « Je préfère la cuisine et le vin français ! »Diana, 34 ans et originaire d'Arménie, a été naturalisée avec ses enfants, Anahit et Hratche.Après la diffusion d’un film rappelant les droits et devoirs de chacun, puis une Marseillaise entonnée timidement, mais le sourire aux lèvres, par les nouveaux naturalisés et leurs familles, Pascale Trimbach, préfète de l’Allier, les a conviés à un verre de l’amitié, « puisque la convivialité fait partie de la culture française ! »

Mohammed, devenu fraîchement Français, était venu et repartait seul ce soir-là. Heureux de l’aboutissement de quatre ans de démarches, il cachait néanmoins difficilement son vague à l’âme : « Ma famille n’est pas en France, donc je ne peux pas le fêter avec eux. »

(*) Selon le site service-public.fr.

Sandrine Gras

Photos François-Xavier Gutton

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