Cartes Pokémon et mangas à la page au salon Broc'Land Geek à Tulle
Envie de retrouver des souvenirs d’enfance ? Le salon Broc’Land Geek était fait pour vous, ce mercredi 8 mai, à la salle de l’Auzelou, à Tulle.
Environ 35 exposants, à la fois professionnels et particuliers, sont venus vendre, échanger ou partager leur passion pour le pop et le geek. Sur les stands, on trouve de tout : consoles de jeux rétro, cartes à collectionner, figurines…
À première vue, le paradis des enfants et adolescents. De leurs parents aussi. Beaucoup d’adultes se sont rendus au salon avec différents objectifs. Certains pour les bons souvenirs de revoir des jeux et jouets phares de leur enfance, d’autres pour agrandir leur collection.
Pour les grands et les petitsC’est le cas de Julien, venu de Limoges pour trouver des cartes Pokémon. Dans un coin du stand d’ASVT Collectibles, spécialisé dans l’achat et la vente de cartes à collectionner, le Limougeaud scrute toutes les cartes une par une. « Ça fait un an que je collectionne les cartes Pokémon, révèle-t-il. Un jour, j’ai assisté à une vente d’objets de l’univers geek, et en voyant les cartes, ça m’a beaucoup intéressé. »Julien prend le temps de chercher les cartes Pokemon qui lui manquent.
Julien n’est pas venu chercher la perle rare : il souhaite seulement compléter sa collection. Muni de sa petite loupe et d’une grille répertoriant les cartes qu’il a déjà ou qui lui manquent, le collectionneur a des airs d’expert.
Après un moment d’analyse méticuleuse, Julien avait déjà trouvé 50 cartes. « J’aime les salons comme celui-là, puisque c’est dans ces endroits que l’on peut trouver les pièces manquantes à notre collection, assure-t-il. Ça permet aussi de rencontrer des passionnés comme nous et d’échanger. »
Beaucoup de monde s’arrête au stand des cartes Pokémon. Pourquoi autant d’intérêt ? « Depuis le Covid, il y a eu un immense engouement autour des cartes à collectionner, explique Kevin, vendeur du stand ASVT Collectibles. Contrairement à ce qu’on pense, la plupart de nos clients ont entre 18 et 35 ans, parfois même plus. »
Collection ou bonnes affaires« Certains collectionnent juste par plaisir, d’autres y voient un investissement financier, ajoute son collège Jean-Noël Lagarrigue. Les cartes les plus rares peuvent monter jusqu’à des centaines de milliers d’euros. »Alexandre et Andréa en profitent pour donner des conseils aux visiteurs.
Un peu plus loin, un autre stand rencontre un certain succès. Alexandre Charretier et sa compagne Andréa vendent des mangas. Comme les cartes Pokémon, la bande dessinée japonaise a gagné en popularité pendant la période Covid, selon Alexandre.
Depuis le Covid, il y a eu un immense engouement autour des cartes à collectionner. Contrairement à ce qu’on pense, la plupart de nos clients ont entre 18 et 35 ans, parfois même plus.
« Les plateformes de streaming comme Netflix ont commencé à proposer des animés (série d’animation souvent adaptée d’un manga, N.D.L.R.), commente-t-il. Les gens ont beaucoup aimé et se sont mis à lire les mangas de leurs animés préférés. »
Le couple s’est levé à 1 h 30 du matin pour venir depuis la Seine-et-Marne. « On essaye de se rendre à tous les Broc’Land Geek, atteste Alexandre. On a aussi une boutique physique en région parisienne. Dans les salons, ce n’est pas la même clientèle. Ça permet d’attirer beaucoup de curieux, mais aussi de donner des conseils aux lecteurs. »
Au total, Tandem Events, société organisant le salon, espérait recevoir entre 1.500 et 2.000 visiteurs sur la journée. Prochaine étape pour trouver son bonheur : Genève, en Suisse.
Samuel Purdy
Blandine Hutin-Mercier