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Une étape administrative franchie pour ce projet privé mêlant tourisme et patrimoine en Corrèze

Une étape administrative franchie pour ce projet privé mêlant tourisme et patrimoine en Corrèze

Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires vient de donner son feu vert pour qu’un dossier de permis de construire soit déposé pour le projet privé des Jardins du canal à Aubazine (Corrèze).

Alors que la maison Chanel vient d’annoncer qu’elle financera la rénovation de l’abbaye d’Aubazine, un autre projet mêlant patrimoine et tourisme prend tournure sur cette commune.

Fin avril 2024, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a donné un feu vert administratif au dossier baptisé Les Jardins du canal.

À partir de là, son promoteur privé peut déposer une demande de permis de construire. Figure connue d’Aubazine, où il s’implique dans la préservation du patrimoine local, Victor Despature propose d’aménager un centre d’interprétation consacré au canal des moines, patrimoine qui attire des milliers de visiteurs chaque année.

Un espace muséographique et un jardin

Il a mandaté un cabinet d’architectes de Montignac (Dordogne) et de paysagistes d’Arnac-Pompadour (Corrèze) pour imaginer, sur des terrains en pente, dont il est propriétaire, un espace muséographique et un jardin. Victor Despature assure que ce centre ne fera pas doublon avec l’Espace cistercien consacré au monastère.

La commune d’Aubazine ne disposant pas d’un service spécialisé, la demande de permis de construire sera instruite par la cellule urbanisme du Conseil départemental. Elle va vérifier la conformité du projet avec les réglementations en vigueur à Aubazine et pourra faire des propositions au maire, qui reste cependant la seule autorité compétente.

Un projet qui divise

Sur place, l’idée de cet équipement divise, comme l’a montré une réunion publique organisée par Victor Despature, début février 2024. La question des parkings, dans un village aux rues étroites et pentues, revient en boucle. Au-delà, se font jour les craintes de nuisances liées à un déferlement touristique et une transformation du village en musée à ciel ouvert.

Le projet provoque également des crispations chez les commerçants du centre bourg, qui voient d’un mauvais œil l’idée d’une cafétéria, même si elle ne sera ouverte que le midi et durant la saison touristique.

Payant, ce centre d’interprétation pourrait accueillir 200 personnes en même temps. Le montant de l’investissement n’a pas été rendu public.

Éric Porte

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